Le retour du Fieseler Storch

Jeudi matin,

6h45. Prêt pour me rendre sur notre piste pour un vol d’essai avec le Fieseler Storch.
L’avion est presque remis de son crash du 3 août. (voir ici)

Ne manque à l’appel que son capot moteur qui devrait m’être livré d’ici peu.
Mais la tentation est trop forte pour attendre cette pièce qui n’est sommes toutes pas indispensable au bon déroulement d’un vol.

Le soleil a malheureusement de plus en plus de peine à se lever. Je pourrai bientôt dire adieu à mes vols matinaux. Pourtant, il s’agit des moments les plus calmes de la journée…

Donc, le temps de monter les ailes du Fieseler et le voilà prêt au vol.
Je vérifie l’équilibrage et les gouvernes. L’avion est aligné sur la piste.
Le vent commence déjà à se lever mais il reste raisonnable.

J’abaisse un peu les volets de manière à décoller sur une plus courte distance.
Je mets lentement les gaz et l’avion roule gentiment sur le gazon trempé.

J’accélère et le voilà qui quitte le sol. Une légère brise souffle de travers et embarque un peu l’avion sur l’aile. Je corrige promptement et il prend de l’altitude.
Je rentre les volets.

les gouvernes sont bien trimmées. Pas de problème. J’effectue un test de centrage.
Tout à l’air OK.
Malgré le mixage à la dérive, je dois donner pas mal de pied dans les virages.
L’avion est assez lent mais le pilotage est très amusant.
Durant plusieurs minutes, je vol en me familiarisant aux réactions de l’avion.

Il est temps maintenant de faire une approche en vue de l’atterrissage.
Je sors un peu de volet. Je n’ose entièrement les abaisser car l’avion stopperait net et je n’aimerais pas le voir à nouveau au sol en pièces détachées.

La dose de volets semble correcte car l’avion descend sous une pente agréable et facile à doser. Je garde du gaz de manière à ne pas le faire décrocher et je dose la profondeur afin qu’il garde le nez à hauteur respectable.

J’applique juste une petit peu plus de profondeur pour l’arrondi et il touche le sol en usant de ses amortisseurs. Il roule sur à peine 3 mètres avant de s’immobiliser.

Facile…

Le deuxième vol a été filmé.

Je décide de décoller une troisième fois afin de bien rentabiliser l’accu.

Plus qu’à l’équiper de son capot et à retourner au terrain le plus vite possible.

Fieseler Storch FI 156 de BMI

Pour ne pas repartir immédiatement, j’avais embarqué le petit Diablotin.
Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas pris l’air.

L’accu est toujours en pleine forme et permet de voler plus de 15 minutes sans souci.

Le vol est très dynamique. Rien à voir avec le Storch. Amusant de changer de style à ce point.

Diablotin Micro

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