Du petit bois pour le Storch !

Vendredi après-midi,

Après les réparations et le vol réussi de mardi, un nouvel essai du Fieseler Storch s’imposait.

Le vent est de nouveau de la partie. Il souffle plein travers, je décide cette fois de décoller exactement face à lui.

Après le montage, je m’aligne face au vent et je mets les gaz. Le Storch se fait embarquer sur la gauche mais je braque les ailerons à l’opposé et je prends de l’altitude.

Le vol se passe sans problème. L’avion semble plutôt sain et contrôlable mais demande beaucoup d’attention afin qu’il ne se fasse pas entraîner par le vent.

Le vent a justement changé de sens et est maintenant dans l’axe de piste. Je m’approche donc dans l’axe et je réduis les gaz. L’avion descend brutalement et vient toucher le sol en début de piste. Pas de casse mais un atterrissage un peu rude.
Je crois que j’aurais pu garder des gaz pour l’approche. C’est bon à savoir.

Après recherche, il est connu qu’il faut poser le Storch avec pas mal de gaz du fait de sa voilure particulière.

Le vent est de nouveau plein travers. J’hésite beaucoup à redécoller.
Mais la tentation est trop forte et je me décide. J’aurais du renoncer…

Je mets les gaz, mais cette fois, le Storch, en décollant, se fait embarquer sur la droite par une rafale… les ailes très longues captent le moindre changement d’air…
J’ai, à ce moment, l’hésitation fatale. Au lieu de garder les gaz, je réduis dans l’espoir de me reposer. Mais l’avion décroche immédiatement sur l’aile et vient taper le sol avec suffisamment de force pour briser le fuselage en deux et casser une nouvelle fois le bloc moteur.

Aïe aïe aïe ! Le premier constat fait un peu peur.

Il va falloir travailler…

En arrivant à la maison, je me suis immédiatement mis au travail.
Désentoilage du fuselage façon banane.
Recollage du fuselage. J’en ai profité pour renforcer la structure car elle n’est faite que de balsa relativement fin et de qualité de je qualifierais de très moyenne…
Ensuite : Réentoilage.

Le problème de cet avion, c’est la matière qui a servi à l’entoilage. Il s’agit de Polycoat et non d’Oracover. Sorte de film autocollant extrêmement difficile à assembler avec de l’Oracover pour les réparation.

Le nez a subi la même réparation que la première fois.
Collage et fibrage.
Deux bonnes heures de travail et l’avion est en état de vol.
Le capot, par-contre, a rendu l’âme. J’attends une nouvelle pièce fraîchement commandée.

Affaire à suivre…

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