Samedi 12h15,
Le temps annoncé ce samedi ne présageait rien de bon. Vents de plus de 60 km/h et temps plutôt couvert.
Mais la météo joue quelque fois des tours aux prévisionnistes. Le temps est magnifique et le vent est nul.
Avant une belle journée pique-nique, je me rends donc sur la piste avec mon fils afin de tester le Piper Cub dans une nouvelle configuration.
Suite au vol avorté du 22 septembre, un nouvel accu avait été commandé. Un accu 6S/4000 de la marque Wellpower.
De plus, de nouvelles roues plus grosses et plus « maquettes » de la marque Dubro ont été installées.
Cette dernière modification m’a permis de remettre les caches de trains d’atterrissage qui avaient été retirés afin d’éviter tout frottement avec le gazon.
Le look du Piper s’en trouve ainsi amélioré et avec ces nouvelles roues, il ressemble encore plus au réel. Il ne lui manque plus que le faux moteur.
Dans la lancée, j’en ai profité pour recâbler le contrôleur et le placer sous le bâti moteur en bois.
Un connecteur anti-étincelles maison a été soudé au bout du câble pour éviter l’usure prématurée des fiches.
Tout ceci m’a obligé à rééquilibrer le Piper. J’ai pu retirer un peu de plomb qui avait été placé dans le nez.
Après avoir monté l’aile sur le fuselage et vissé les haubans, j’ai vérifié deux fois le sens des gouvernes le fonctionnement du moteur.
L’accu semble bien portant. Il fournit une belle énergie toute fraîche.
Le Piper débute son roulage. Tout se passe bien et aucun frottement ne vient le perturber. C’est une bonne nouvelle. Les roues plus grosses sont un plus non négligeable sur notre piste.
J’augmente les gaz et je contre maintenant à la dérive les déviations de l’avion. Le Piper prend de la vitesse tout en gardant son cap. Au bout d’une cinquantaine de mètres,il décolle presque de lui même dans une pente très réaliste. Très beau décollage.
Je débute mon premier virage et je lui fait gagner un peu d’altitude. J’éviterai pour ce vol les tonneaux et autres looping car je n’étais pas convaincu par la fixation verticale de l’accu.
Je me contente de passage très bas à la limite du Touch and Go. L’avion vol comme un charme malgré sa vitesse relativement élevée.
Je vole ainsi environ 6 minutes et me décide à réaliser une approche. Tout se passe bien et le Piper touche le sol de son train principal. Il roule quelques mètres dans cette position mais dans mon enthousiasme, je ne tire pas assez sur la profondeur et il finit lamentablement sur le nez.
Je ne peux rester sur un atterrissage pareil. Je redécolle sur le champ et profite encore quelques minutes de l’avion avant de réaliser une nouvelle approche.
Cette fois, je casse un peu plus la vitesse en approchant d’un peu plus loin sans toutefois couper les gaz complètement.
L’avion descend comme un charme et je remets très légèrement les gaz afin de doser la pente. L’arrondi est bien fait et le Piper touche le sol avec son train principal.
Cette fois, je tire lentement la profondeur et la roulette de queue finit par toucher le sol à son tour.
Parfait…
Je remonte la piste. Je suis plutôt satisfait.
Après contrôle, il s’avère qu’il reste 40% de capacité dans l’accu. Après 9 minutes de vol, c’est plutôt encourageant.
Mon fils et moi démontons le Piper.
Il est temps maintenant de profiter de ce soleil automnale en pique-niquant dans un coin tranquille.