Jeudi 17h30,
Le soleil éclaire abondamment le Val de Ruz et les couleurs automnales sont de la partie !
Je dispose d’une heure pour effectuer quelques vols avec la Caravelle de Graupner ainsi que Le PT-17 Stearman de E-Flite.
Arrivé sur le terrain, le soleil est déjà très bas et la rosée commence à faire son apparition.
Je ne perds donc pas de temps et j’assemble la Caravelle. Les deux ailes sont rapidement fixées au fuselage et l’accus 4S/4500 est solidement arrimé.
Je teste toutes les gouvernes et après avoir placé la caméra sur le cockpit, je place l’avion en début de piste.
La Caravelle est un ancien avion d’acrobatie remis à jour par la firme Graupner.
Notez la télécommande…
La version moderne n’a pratiquement pas changé. Elle possède un dièdre moins prononcé mais ce dernier participe tout de même à l’excellente stabilité de l’avion.
Ce monoplan à aile centrale fait partie de mes avions préférés. C’est le genre d’appareil qui nous amène à se demander pourquoi on a attendu si longtemps pour en faire l’acquisition.
Le décollage se déroule sans histoire. L’avion est très vite dans son élément. Les 90 grammes de la caméra posée sur le cockpit ne perturbe que très peu la ligne de vol.
Quelques crans de trim seront nécessaires après le premier virage.
Les figures d’acrobaties passent sans problème et la puissance est suffisamment importante pour remonter à la vertical à une altitude confortable afin d’enchaîner la suite du « programme ».
Je teste les tonneaux à facettes que je réussi plus ou moins bien.
Les passages bas sont un régal car la maniabilité importante de la Caravelle en fait un outil très efficace lors de ce genre d’exercice.
Le plus étonnant est la précision avec laquelle l’avion se place sur l’axe qu’on lui a indiqué de suivre.
Après plusieurs minutes de vols, je me décide à réaliser une approche. Je pose parfaitement l’avion mais je décide de transformer cela en un très beau « touch and go ».
Je reprends de l’altitude et réalise encore un vol dos ainsi que quelques tonneaux.
Il est temps maintenant de me poser définitivement. Je laisse l’avion perdre de l’altitude en gardant un peu de moteur. Dès le seuil de piste atteint, je coupe tout.
L’arrondi, réalisé un poil trop tard, provoque un léger rebond mais tout se passe parfaitement bien.
Le sourire au lèvre, je fait remonter la piste à l’avion…
Le Boeing PT-17 Stearman est prêt pour prendre la suite de la Caravelle.
Sa rutilante livrée bleu et jaune lui donne fière allure sur le gazon.
Le vol est moins dynamique que celui réalisé avec la Caravelle mais il reste toutefois assez sympa.
Avant et pendant la seconde guerre mondiale, le Boeing PT-17 permettait au élèves pilotes de se faire la main et de réussir leurs premières heures de vols avant de passer sur des chasseurs ou de devenir pilote de bombardier.
Le modèle de E-Flite est une réplique très bien faite de ce biplan mythique. Il ne manque quelques haubans pour lui donner un peu plus de réalisme.
L’atterrissage de piste est facile à réussir et déjà le Stearman roule sur le sol après son vol.
Pour finir la séance de cette fin d’après-midi, j’embarque le second accu de la Caravelle et je redécolle.
La tentation était trop forte.
Le soleil est déjà couché mais en reprenant un peu d’altitude, la Caravelle est à nouveau illuminée.
Le contraste devient, par contre, très mauvais à basse altitude et il faut se concentrer pour réussir une belle approche en vue de l’atterrissage.
La brume a subitement fait son apparition. Je me pose donc à contre-coeur.
L’humidité est maintenant bien présente et les entoilages sont trempés. Démontage et retour au chaud.
Voici, en prime, la vidéo réalisée lors du vol de la Caravalle :