Dimanche 10h30,
Le vent ne soufflant pas encore trop fortement, nous avons décidé mon fis et moi de nous rendre sur notre piste d’Engollon.
J’avais emporté un planeur en mousse pour mon fils, le P-51 Mustang Blue Nose et le Starlet 2400.
Arrivé sur place, il ne nous a fallut que quelques minutes pour monter le Mustang. Campé sur ses roues l’avion a toujours très fière allure.
Je teste plusieurs fois le bon fonctionnement des gouvernes et je place le Mustang au milieu de la piste.
Je prend une profonde inspiration. L’avion n’est pas facile à poser et je sais qui faut forcement passer par cette phase de vol dés le décollage effectué.
Je descends un cran de volet et je mets les gaz. L’avion slalome quelque peu au début mais roule finalement droit. Au bout de quelques dizaines de mètres il est en l’air.
Mon fils et moi faisons silence. Seul le feulement de la quadripale perturbe le calme. Je réalise quelques belles acrobaties, amples et coulées. Tonneaux, loopings, je me détends.
Le vent est dans l’axe de piste mais s’est mis à souffler plus méchamment. Le chrono affiche 7 minutes. Il est temps de réaliser une approche. La tension monte…
Je garde à l’esprit qu’il lui faut de la vitesse. Je suis dans la phase vent arrière et je sors les trains puis un cran de volet.
J’effectue mon dernier virage assez haut mais pas suffisamment à mon goût. Je suis en final, je sors tout les volets mais je décide de remettre un brin de gaz afin de regagner un peu d’altitude.
Ceci fait, je me replace en léger piqué et j’attends d’avoir atteint le seuil de piste.
Je ne vais pas faire la même erreur que lors du précédent atterrissage. J’avais piqué trop tôt et alors que j’étais au dessus de la piste, l’avion en manque de vitesse, avait décroché juste à 1 mètre du sol.
Cette fois, j’effectue ma plongée juste au moment ou le Mustang survol le début de piste. Je pique franchement. Je me demande même si je vais réussir à arrondir.
Mais arrivé à quelques mètres du sol, je redresse doucement l’assiette. Le Mustang survol le gazon à 10 centimètres. Ses deux roues touchent le sol. Je coupe tout et je tire encore une peu sur la profondeur. Mince… L’avion remonte… mais pas assez. Il rebondi avec douceur sur son train principal, roule quelques mètres queue haute et pose définitivement sa roulette de queue en ralentissant.
Parfait.
Je suis soulagé.
L’avion est arrêté et je peux souffler. Mon fils me félicite.
J’ai tout de même réussi à fendre une pale en essayant de remonter la piste…. L’avion a basculé sur le nez à cause du vent arrière.
Rien de grave toutefois. La pâle fendue a été changée dans l’heure.
Nous avons judicieusement renoncé à sortir le Starlet car le vent soufflait avec vigueur. Ces conditions aurait clairement rendu difficile le vol avec cette grande plume.
Par contre, nous avons pratiqué l’écolage avec le planeur de mon fils pour terminer cette matinée de vol.