Vols de novembre pour le PC-9, le P-47 et l’Extra 300

Samedi midi,

Le brouillard tenace qui nous a gêné toute la semaine a enfin décidé à mettre la clef sous le paillasson ce samedi.

Je fais l’impasse sur le repas de midi et je me rends au terrain avec le PC-9, le P-47 et l’Extra 300 qui n’a plus volé depuis quelques temps.

Le temps n’est pas ensoleillé mais le vent est presque nul et le brouillard inexistant.

Je commence par monter l’Extra 300. L’assemblage est rapide.
Insertion de la clef d’aile dans le fuselage et vissage de ces dernières avec deux vis nylon.

L’avion n’ayant pas volé depuis quelques semaines, je contrôle les gouvernes en les tirant légèrement. Tout semble tenir fermement. L’accu est ensuite positionné sur sa platine et l’avion prend vie.

Je place la petite caméra sur la bulle du pilote et je me lance dans les cieux.
L’avion est très léger et très vif et permet toute les acrobaties possibles et imaginables.
Bien plus en tout cas que ce que je suis capable de réaliser. Le fabricant ne porte pas le nom d’Extreme Flight pour rien !

La marge d’évolution avec l’Extra 300 est grande et mes faibles connaissances en acrobaties pourront être comblées dans les années à venir si je ne le casse pas avant.

Je m’amuse avec cette avion pendant plusieurs minutes. Et je viens me poser sans problème presque à mes pieds.

Je retire la caméra et je redécolle aussitôt. L’accu n’ayant pas encore tiré sa révérence.
Au bout du troisième vol, une mesure de la tension des cellules m’indique qu’il ne reste que 20% d’énergie. Il est temps de cesser d’activer les électrons et de laisser reposer la batterie 6S 5000mAh.

Extra 300 58″ de Extreme Flight

Voici la vidéo tournée lors du premier vol :

Le PC-9 est ensuite assemblé et contrôlé.
Les 2 accus sont placés à demeure dans le fuselage. Cela m’évite de jouer avec le centre de gravité à chaque vol.
J’ai dû détendre légèrement le train gauche qui refusait de rentrer dans sa trappe. Ceci fait, le Pilatus est aligné sur la piste.
Je contrôle encore une fois les gouvernes et leur fonctionnement.
Le risque d’erreur de branchement est très limité du fait de la présence d’un seul connecteur D-SUB 15 pôles pour toute l’aile. Mais un dysfonctionnement peut toujours survenir.

Je mets les gaz et l’hélice tracte l’avion sur la piste avec force.
Au bout de quelques dizaines de mètres, l’avion est en l’air et déjà je rétracte les trains.
Comme d’habitude, les trajectoires sont très belles et sans secousse. J’aime particulièrement les montées en chandelles et les retournements au sommet.
Je n’ai pas d’autre avion ayant un volume de vole si étendu. C’est un vrai plaisir que de le voir évoluer.

L’atterrissage est toujours très rapide. Cette fois, une première approche un peu courte m’a forcé à remettre les gaz. Je suis remonté légèrement et j’ai refait un circuit d’approche. A la deuxième tentative, l’altitude était parfaite. L’avion était un peu rapide mais la pente de descente correcte.
En entrée de piste, l’avion était encore peut-être un peu trop rapide mais à peine à 3 mètres d’altitude. Il m’a suffit de couper les gaz et de tirer légèrement la profondeur pour qu’il pose les trois roues simultanément sans rebondir.

Un vrai plaisir.

PC-9 Roulettes de Seagull Models

Retour au « hangar » pour le PC-9.
Le P-47 est ensuite monté et contrôlé. Tout est OK.
Cet avion a des roues un peu plus petites que mes autres avions du jour et le gazon étant un peu haut, il peine quelque peu à rouler librement. Il faut mettre un coup de gaz pour débuter le roulage et surtout garder la profondeur à fond à cabrer.

Mais il décolle sans problème. Il est à peine gêné par la caméra placé sur l’aile.
Je ferai trois vols avec le Thunderbolt. Toujours très agréable à piloter et également très fluide dans ces trajectoires.
Du fait de la hauteur du gazon, le pauvre a vu son nez frotter sur l’herbe au premier atterrissage. Tout est rentré dans l’ordre au deuxième vol ou j’ai conservé un peu plus de vitesse pour compenser le frottement de l’herbe et surtout tirer à fond la profondeur le plus tôt possible pour l’empêcher de passer sur le nez.

Le Republic P-47 Thunderbolt a finalement rejoint le parking sans problème.

En prime une autre vidéo tournée à l’occasion des vols du P-47 :

One thought on “Vols de novembre pour le PC-9, le P-47 et l’Extra 300

  1. Bonjour, je tombe par hasard sur votre bloc.
    Je suis en cours de finition PC9 de seagull model en 126 cm / Le CG est signalé entre 55 et 65 mm / avec ce centrage je dois ajouter + de 200 gr dans le nez / avec une bat de 5000 lipo en 3 S déjà en place contre la cloison pare-feu, donc au maxi vers l’avant / celà me semble irréaliste / il peserait 1.6 kg au lieu des 1.2 kg estimés ( avec 1 lipo 3S en 2200 )
    Auriez vous d’autres infos sur le CG de cet avion ?
    D’avance merci de votre réaction
    Bien à vous

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