Mercredi fin d’après-midi,
Une belle après-midi d’automne. La température est agréable et le vent est presque nul.
Le temps de charger la voiture et je me rends au terrain pour profiter des derniers rayons du soleil.
Une belle journée pour faire prendre l’air au Piper Cub et au Fieseler Storch.
Le soleil descendant très vite à l’horizon, le temps de lumière est compté.
Le Piper a une envergure de 180cm. Il est équipé de hauban qui donnent sa rigidité à l’aile que l’on visse sur le fuselage. J’ai pris pour habitude d’assurer les deux grosses vis en nylon par deux écrous que j’installe par l’intérieur du fuselage. On ne sait jamais…
Après l’aile, il faut retourner l’avion et serrer les quatre barres servant de haubans à l’aide de petites vis six pans.
On passe ensuite à l’installation de l’accu 6S 4000mAh dans la cabine. Le centrage est ainsi parfait. Branchement des câbles de servos sur le récepteur et au bout d’un petit quart d’heure, le Piper est en passe de prendre son envol.
Le Piper est enfin prêt
L’avion est aligné sur la piste. Je teste toute les fonctions. Pas d’inversion de servos. Tout est serré.
Le moteur AXI entraîne l’hélice 12×6 et le Piper commence à rouler sur la piste.
J’augmente progressivement les gaz tout en jouant de la dérive pour conserver un axe plus ou moins droit et simultanément en relâchant la commande à cabrer de la profondeur. La queue s’allège et il suffit de retirer légèrement sur la profondeur pour que l’avion décolle avec une belle pente réaliste.
Un vol plutôt tranquille. Calme. La vidéo embarqué montre que l’avion ne bouge pas trop.
Je prends un peu d’altitude et redescend plusieurs fois en direction de la piste. Le vol est rapide est l’avion très réactif mais toujours très sain malgré son age avancé.
Au bout de quelques minutes, je m’approche pour poser et réduis les gaz. Je me place en finale et réduis encore les gaz. C’est une belle approche bien dans l’axe et avec une belle pente mais lorsque je suis à un mètre du sol, je réduis un peu trop et l’avion viens se poser un peu durement à mon goût. Il reste malgré tout bien campé sur son train qui amorti parfaitement bien le choc. Il me suffit de rouler jusqu’à moi et de redécoller.
Le deuxième atterrissage sera parfait.
Un Piper Cub toujours prêt !
Le Fieseler Storch avait été monté pendant le vol du jet d’un collègue du club et il m’a suffit de le basculer l’interrupteur ON/OFF pour être prêt au vol.
Le secret d’un décollage réussi avec cet avion et de mettre les gaz très progressivement de manière à ne pas donner trop de couple de rotation au moment ou il quitte le sol. Et surtout, vu sa légèreté, de ne pas voler par vent trop soutenu.
Je baisse les volets au tiers de leurs courses. Et je pousse progressivement les gaz.
L’avion reste bien en ligne au roulage et au bout de quelques dizaines de mètres, il décolle de manière très réussie. La pente est réaliste et bien dans l’axe.
Je m’amuse avec cet avion d’observation avec lequel le pilotage trois axe est indispensable mais malgré tout facilité par un bon mixage ailerons-dérive.
Il y a toujours la présence de vibration lorsque les gaz approchent du maximum.
Voilà un travail d’investigation pour cet hiver.
L’atterrissage est assez délicat car il faut laisser un peu de gaz lorsque les volets sont sortis sinon l’avion a tendance à descendre un peu trop vite.
Cette fois , l’arrondi est bon mais le Storch arrive un peu trop vite horizontalement au moment du contact avec le sol. Un peu trop rapide, l’avion fini son roulage sur le nez malgré mes efforts à maintenir la profondeur à fond.
Pas de souci. Il suffit de le remettre sur sa roulette de queue.
On sent que le Fieseler Storch en redemande. Je redécolle donc immédiatement et après quelques minutes, je viens me poser comme une fleur. Arrondi parfaitement réussi.
Les longs amortisseurs n’ont même pas eu besoin de travailler.
Fieseler Storch 156 de BMI
Pour finir, voici la vidéo réalisée lors du vol du Piper :