P-47 Thunderbolt et Caravelle

Samedi après-midi,

La matinée étant très calme, je me suis dit que les vols de fin d’après-midi seraient très agréables.

Malheureusement, en arrivant sur la piste, le vent jouait à nouveau les trouble-fête.
Plusieurs collègues étaient présents et attendait une accalmie pour décoller.

J’avais pris la Caravelle de Graupner et le P-47 que j’avais vraiment envie de voir voler.

J’ai monté mes deux avions en espérant que le temps se calme.
D’un autre coté, je sais que la Caravelle est très stable et très rassurante même par grand vent.

J’ai donc aligné la Caravelle sur la piste et décollé.
Cet avion est un régal à piloter. Son envergure de 1800mm et son poids plume de 2500 grammes tout plein fait en fait un vrai planeur dans les phases d’atterrissage.
Je n’ai jamais décroché avec la Caravelle.

J’ai donc fait deux vols. Les atterrissages ont été parfaits malgré le vent de travers assez fort. je laisse l’avion arriver en crabe avec l’aile contre le vent légérement basse. Il suffit de redresser juste avant de toucher le sol et le tour est joué.

P-47 Thunderbolt de Phoenix Models et Caravelle de Graupner

J’ai attendu pas mal de temps, ensuite, pour me décider à sortir le P-47.
Il était là. Monté. Il attendait son heure.
Les collègues ayant réalisé quelques beaux vols, j’ai allumé l’avion et testé les gouvernes. Tout est OK.

Le vent est par chance presque dans l’axe de piste. Je m’aligne et mets les gaz.
Je coupe tout de suite. L’avion a fait une embardée qui ne m’a pas plu.
Je reviens en roulage et sous les conseilles avisés de membre du club, je donne plus de dérive pour le décollage.
Cette fois, il décolle parfaitement.

Je m’amuse avec cet avion. Les passages sont un plaisir renouvelé à chaque fois !
Il vol magnifiquement. La puissance est très réaliste et les figures d’acrobaties sont faciles et coulées.

Après 6 minutes de vols, je me décide à venir faire mon approche depuis le haut de la piste.
Je sens soudain pas mal de paires d’yeux braquées sur l’avion. Le stress remonte un peu.
Je suis dans la phase vent arrière, je réduis les gaz.
Je sors les volets dans le dernier virage.
Un peu de profondeur pour contrer.
L’avion suit une belle pente.
En arrivant en début de piste, je suis bien dans l’axe et l’avion est à bonne altitude. Je laisse un filet de gaz et je le soutiens à la profondeur.
L’avion descend et en passant devant moi, il touche le sol avec les deux roues. Je coupe tout. Je tire le reste de la profondeur et la roulette de queue descend doucement chercher le contact avec le sol. L’avion s’immobilise.
J’entends des applaudissements derrière moi !

Je viens de réaliser un atterrissage de piste parfait !!

Ces moments de réussite font vite oublier les heures passées à l’atelier à réparer ainsi que les crashs frustrants.

P-47 Thunderbolt

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