Mercredi, fin d’après-midi.
Une petite pluie avait décidé de tomber dans l’après-midi. J’avais presque renoncé à mes projets de vols lorsque je me suis rendu compte que la pluie fine avait cessé depuis quelques heures.
Mais plus important, le vent qui soufflait avec force depuis quelques jours, avait presque terminé de faire des siennes.
En fin d’après-midi, j’ai placé dans la voiture, le Bücker et le Big Excel pour quelques vols à notre piste d’Engollon.
En arrivant sur place, il ne m’a fallu que quelques minutes pour assembler le Big Excel. Un collègue du club, présent à ce moment m’a judicieusement conseillé sur le réglage du mixage crocodile.
Il a suffit de lancer ce bel oiseau pour réaliser quelques tests en vol.
Le lancé main de ce planeur est relativement facile vu la puissance délivré par le moteur par le biais de l’hélice. Une bonne impulsion et le planeur attaque les cieux avec un très bon taux de montée.
Les vols se passent sans souci. Lors du premier, nous avons remarqué une tendance du planeur à remonter lorsque les crocodiles sont sortis. Un atterrissage et un réglage plus tard, on redécolle.
Le mixage donnant le meilleur résultat est une commande à piqué de 30% lorsque les crocodiles sont sortis.
Ce réglage semble très bon car le planeur doit plutôt être très légèrement soutenu et adopte une belle pente descendante.
Les deuxième et troisième vols se passent sans heurt et les atterrissages sont une vrai formalité malgré un bon vent de travers.
Bücker Jungmann 140
Le Bücker qui attendait dans la voiture est mis en fonction et comme le vent avait faiblit, je décolle.
Quelques coup de trim aux ailerons et il vol droit.
L’avion étant très léger, le vent perturbe quelque peu le vol. Je réalise malgré tout 3 jolis atterrissages.
Lors du quatrième vol, un vent plein travers s’étant franchement levé, j’ai écourté les festivités.
Le brave Bücker s’est présenté dans l’axe de piste en volant presque à 45° !! Heureusement très maniable, il s’est posé sans heurt et a roulé proprement sur la piste.
Avant de rentrer, et malgré le vent, j’ai lancé une nouvelle fois le Big Excel.
Un vol sympa mais chahuté pas ce vent qui s’était levé.
L’atterrissage a par contre été quelque peu loupé. Je me place dans l’axe de piste assez loin et je place les volets en positions crocodiles. Le planeur descend proprement. Je réalise tout de même que j’ai sorti les aérofreins un peu tôt.
Je vais certainement devoir aller chercher le planeur en tout début de piste… Effectivement, c’est pire. A l’instant ou le planeur se pose, le ventre se trouve sur l’herbe de la piste mais la queue, elle, se trouve au dessus du champ jouxtant la piste. La queue vient donc taper sur le bord de piste. Plus de peur que de mal mais je suis condamné à marcher pour aller chercher le planeur tout au bout de la piste.
En le prenant en main, je me rend compte qu’un guignol d’empennage qui se trouve au raz du sol est cassé.
Rien de grave mais cela m’apprendra à doser mon approche et à sortir les crocodiles au bon moment à l’avenir.