Fin d’après midi.
Deux vols avec le Wedell Willams.
Pour ces vols, j’ai recollé les trains. J’ai fixé les pantalons aux tiges de trains avec de la simple ficelle imbibée de cyano.
Le but du test est de voir si le fait de solidariser les pantalons au train empêche les pneus de venir s’y frotter lors du roulage.
Un décollage assez facile pour autant que l’on reste concentré sur la correction à la direction. Un vol qui demande par contre pas mal de concentration.
L’avion est très réactif à la profondeur et mais relativement mou aux ailerons.
Je ne pense pas qu’il passe le tonneau de manière assez rassurante pour s’y risquer lors des premiers vols.
On sent qu’il s’agit d’un avion fait pour la course. Il est très stable lorsque le moteur est à fond. Mais la vitesse est également élevée et une erreur peut être vite commise.
Je tente un premier atterrissage. Je conserve toujours un peu de vitesse en final. L’approche est bonne.
Les roues touchent le sol. Il roule. Il roule sans se retourner mais au dernier moment il passe cul par dessus tête.
Wedell Wiliams Gilmore
Rien de grave.
Cette fois, je place deux bouts de scotch blindé sous les ailes de manière à maintenir les pantalons en place malgré la contrainte du sol lors de l’atterrissage.
Je le replace dans l’axe et je décolle à nouveau.
Je reste en l’air quelque minutes et tente un nouvel atterrissage. Nouvelle approche et je touche de la même manière qu’avant. Il roule quelques mètres… et conserve sa position, bien campé sur ces roues.
Les pantalons
Un deuxième atterrissage réussi.
Je dois encore valider cette réussite avec plusieurs autres vols.
Il n’en reste pas moins que le train d’atterrissage trop rigide est le véritable défaut de ce racer.