Samedi 10h30,
La pluie menace. Le temps est très incertain et les gouttelettes de pluis se font sentir par moment.
Je décide de me rendre tout de même sur notre piste afin de refaire un vol d’essai du Radial Rocket.
J’ai également emporté le Piper qui n’a pas volé depuis longtemps.
Le Radial Rocket a vu ses trains légèrement renforcés mais je ne suis pas encore convaincu par le résultat.
Les phases de décollage et d’atterrissage me donneront une idée du travail à faire pour améliorer encore la fiabilité.
L’herbe est très humide et assez haute. Visiblement, cela pose un problème au Radial Rocket qui est freiné par ces pantalons de roues qui frottent le sol.
Mais la puissance de l’hélice tire suffisamment l’avion pour qu’il puisse décoller sans encombre.
Je retrouve le racer très doux et très précis que j’avais piloté lors du vol inaugural.
Les trajectoire sont tendues et les tonneaux sont assez lents. Il faudra que j’augmente un peu les débattements des ailerons.
Le vol dure environ 7 minutes et je me place en phase vent arrière. Je sors les volets à moitié et je laisse l’avion perdre de l’altitude.
Le comportement est très sain et on sent que l’avion est accroché aux filets d’aire et qu’il ne décrochera pas facilement.
Le Radial Rocket franchi le seuil de piste et je réduis les gaz au maximum afin que ces roues touches le sol.
L’avion se pose assez doucement et roule quelques secondes mais le frottement de ces pantalons de roues est trop fort et il effectue un cheval de bois.
Mais il n’y a pas de dégât.
Les pantalons de roues ne sont pas encore assez haut pour notre piste en herbe. Il va falloir démonter entièrement les trains afin de les modifier.
Mais il s’agit là d’un travail indispensable pour pouvoir se poser en toute sécurité.
Je devrais pouvoir effectuer un nouveau vol d’essai la semaine prochaine.
Avant que la pluie ne tombe, j’assemble le Piper.
Avion plus lourd que le Radial Rocket, le Piper possèdent par contre des roues en caoutchouc bien plus grosses. Ceci lui permet de rouler sans aucun souci dans l’herbe.
Le décollage demande un peu de technique car l’avion à tendance à partir sur la droite lorsqu’il a pris un peu de vitesse.
Le début du roulage demande de contrer à la dérive sur la gauche et ensuite de contrer sans trop insister sur la droite.
L’avion grimpe bientôt dans un ciel de plus en plus gris.
Un peu pataud par rapport au Radial Rocket, le Piper n’en demeure pas moins manoeuvrant. Il vole assez vite.
J’effectue un premier atterrissage afin de tester la bête. Pas de souci. L’avion arrive assez vite mais se soutient au beaucoup au moteur et un peu à la profondeur.
Je crois que c’est le seul avion que je possède qui réagisse autant vivement à la modulation des gaz. A part peut-être le Starlet de Graupner.
En phase d’approche, je réduis les gaz et le Piper descend instantanément. Une remise des gaz et il remonte.
Il suffit donc de remettre très doucement les gaz pour voir l’avion stopper sa descente.
En combinant la profondeur et les gaz, il est possible de laisser l’avion flotter à 10 centimètre du sol sur une longue distance avant de le poser définitivement.
L’amortisseur travail et le Piper reste bien plaqué au sol.
Je me sens entouré par la pluie mais il ne tombe encore rien sur moi.
Je décide de redécoller pour un vol un peu plus court.
Pas de souci pour ce dernier vol. L’atterrissage est cette fois presque effectué sous la pluie.
J’ai juste le temps de ranger les deux avions avant qu’une grosse averse ne tombe.
Le retour s’effectue sous une pluie battante.