Vendredi 17h00.
Malgré le vent de travers, il s’agit de la seule journée qui nous permettra d’admirer le soleil et un furtif coin de ciel bleu.
Autant dire qu’il ne faut pas hésiter à sortie quelques avions pour en profiter.
Le Mini Viper est de la partie. Ce petit boulet de canon est très vite prêt pour un nouveau vol.
Je teste la compensation de profondeur pour le décollage et me dirige vers le bord de piste.
Tenu à bout de bras, je mets les gaz et lance le Mini Viper dans le vent.
Décollage parfait. Le racer grimpe dans le ciel.
Afin de ne pas le voir disparaître trop vite, je réduis immédiatement les gaz.
Sans être extrême, la vitesse est vraiment élevée.
je dois me concentrer car sans être menaçant le ciel est couvert de gros nuages blancs qui rendent parfois la visibilité difficile.
Je suis obligé de faire virer constamment le Mini Viper pour ne pas le voir trop s’éloigner.
Je tiens ce rythme pendant environ 6 minutes et décide me poser. Je laisse le Mini Viper s’éloigner et lorsque je suis en finale, je coupe les gaz.
Le petit avion se rapproche en perdant un peu de vitesse.
Le principale est de ne pas toucher le sol trop brutalement mais de le frôler une première fois afin de déplacer l’hélice dans un axe qui l’empêchera de casser.
Il semble que tout se passe bien et le Mini Viper se pose en rebondissant une ou deux fois avant de s’immobiliser. Pas de casse. L’avion est de retour au sol en une pièce !!
L’hélice n’a pas souffert.
Il est temps à présent de sortir le Radial Rocket.
L’avion a subi de lourdes modifications sur ses deux trains d’atterrissage.
Démontage complet et retrait des pièces de balsa retenant les pantalons de roues.
J’ai avancé légèrement les deux trains en les pliant. J’ai ensuite collé les deux barres de soutient des trains dans l’aile.
Les pièces de balsa qui maintenaient les pantalons ont été remplacées par du sapin et collées sur les trains.
J’ai ensuite vissé les pantalons de roues aux pièces de sapin mais légèrement plus haut.
La garde au sol est améliorée et la rigidité de l’ensemble est parfaite.
Le Radial Rocket roule déjà sur le gazon sans montrer la moindre tendance à basculer sur le nez.
Il suffit d’attendre que la vitesse soit suffisante pour décoller sans souci.
L’avion grimpe dans le ciel et je peux m’amuser avec ce petit racer rapide et précis.
Tonneaux, loopings, retournements, huit cubain, Himmelman… Le figures sont très belles.
Il manque peut-être un peu de puissance pour grimper encore plus franchement.
L’approche est facile et je me place en finale après avoir sorti les volets à moitié.
Un vent travers qui souffle en rafales m’oblige à approcher légèrement en crabe.
Mais le Radial Rocket et docile et se pose sans problème. Pas de basculement sur le nez. Cette fois, il roule parfaitement.
Je peux remonter la piste.
Je mesure la capacité restante. Elle se monte à 62%.
Je n’hésite pas à redécoller. Nouveau vol un peu mois long.
Je me pose à nouveau sans aucun souci.
Cette fois, il semble que les trains sont fiables. L’intervention de cette semaine a porté ses fruits.
Après le Radial Rocket, je passe à une avion un peu plus pataud et volumineux. Le Fokker DV.
L’assemblage est un peu long mais voler avec cet avion est toujours un plaisir.
Largement motorisé, il permet de réaliser de belles figures.
Après un contrôle de toutes les commandes, le biplan s’envole.
La béquille qui sert de roulette de queue ne facilite pas le roulage mais rend l’avion plus réaliste.
Je pourrai faire deux vols avec le Fokker.
Les atterrissages sont mes phases de vol préférés avec cet avion.
Les trains amortis avec des élastiques (qu’il faut changer presque à chaque vol) absorbent parfaitement les inégalités du sol.
Un très bel avion.
Le démontage prend un peu de temps mais cela fait parti du jeu et permet de contrôler l’avion après le vol.
Retour au hangar pour les acteurs du jour.