Vendredi 10h15,
Le soleil est de retour sur la région. Le ciel est bleu sans aucune trace de nuage.
Le vent est très faible ce matin. Les conditions sont idéales pour un vol avec le Corsair au dessus d’Engollon.
Le F4U Corsair, légende du Pacifique, est un kit de EMS de 1,96 mètre d’envergure. Le fuselage est en fibre de verre est les ailes sont entoilées et peintes.
Le rendu de la surface mat de l’avion est splendide.
L’assemblage du Corsair ne demande pas trop d’effort. Il faut positionner les deux accus 5S 5000mAh dans le fuselage, les connecter et visser l’aile.
La connexion des accus de réception et de propulsion se fait par une petite trappe de visite située dans le capot moteur.
Une fois allumé, je vérifie plusieurs fois toute les surfaces de contrôle de l’avion ainsi que le bon fonctionnement des trains rentrants rotatifs.
Tout semble en ordre et le Corsair est aligné sur la piste.
Dernier contrôle et je mets les gaz en maintenant la profondeur un peu à cabrer. Le Corsair n’a pas trop tendance à basculer sur l’avant.
Par contre, il embarque franchement à gauche. Le couple me force à ralentir et à reprendre les choses en main à l’aide de la dérive.
Une fois réaligné, je remets les gaz et au bout d’une trentaine de mètres, le Corsair décolle.
Je laisse l’avion monter et je rentre ensuite les trains d’atterrissage.
Plein gaz, le F4U est capable de prise d’altitude franche. L’avion vole vite. Un peu trop vite même.
Pour conserver un vol plus réaliste, il faut rester à mi-gaz au maximum. Les figures d’acrobaties passent sans problème. Le tonneau est très bien axé presque sans aucune correction à la profondeur sur le dos.
Le vol est vraiment très sain et les passages bas sont un régal. La forme caractéristique des ailes donne à cet avion une gueule d’enfer.
Au bout de 6 minutes de vol, je décide de sortir les trains et de me poser. Je sors la moitié des volets.
Le Corsair vol docilement à vitesse réduite et je me place en finale après avoir effectué un dernier virage.
Mais il est un peu trop haut et je décide de remettre un peu de puissance afin de refaire une boucle.
Nouvel essai. Cette fois l’avion est relativement bien placé et je le laisse descendre car la pente est belle.
Le vent commence à souffler de travers et je dois corriger sans cesse la trajectoire de l’avion sur l’axe de roulis.
Le seuil de piste franchi, je réduis presque tout et je laisse l’avion toucher le sol presque devant moi. Je coupe tout. Il rebondi une fois très légèrement mais se pose parfaitement et roule encore quelques mettre avant de s’immobiliser.
Il faut avouer que c’est toujours un soulagement que de ramener ce genre d’avion au sol en une pièce.
La mission est réussie.
Le Corsair est prêt pour un petit contrôle complet avant d’être rangé au hangar.
Après le vol du Corsair, je tonds le gazon de notre piste. Mission importante qui me prendra une petite heure.
Afin de profiter encore un peu de cette piste fraîchement tondue, je sors le Typhoon. Un planeur de vitesse qui me permettra de m’amuser un peu avant de rentrer.
Le printemps est bien installé et les vols vont certainement se multiplier.