Dimanche 15h00,
Hier, samedi, la température ne dépassait pas 1°C et il neigeait. Aujourd’hui, changement radical de décor.
Journée printanière et chaude. Il fait 15 degré et le ciel est bleu ! Le vent souffle assez fort mais la tendance est à l’accalmie.
Après plusieurs jours de disette, je décide de me rendre sur notre piste afin de réaliser quelques vols avec deux planeurs.
J’ai emporté avec moi le Wilco ainsi que le LS-8.
Planeurs de vitesse et d’acrobatie de 1m70 d’envergure, le Wilco est rapidement assemblé. Il suffit d’une bonne impulsion dans le vent pour que le planeur grimpe dans l’azure.
Après avoir pris un peu d’altitude, j’ouvre les gaz en grand et je laisse le Wilco grimper à la vertical.
La puissance de la motorisation est démoniaque.
Le planeur se fait chahuter dans le vent mais il se défend bien.
Après quelques minutes de vol je me place en finale pour un premier atterrissage. L’engin arrive très vite et je dois refaire un boucle de manière à me placer un peu plus bas.
Cette fois, c’est la bonne. Le planeur est relativement bas. Je monte les ailerons de manière à le forcer à descendre.
Un léger arrondi et le Wilco glisse sur le gazon.
Je décide de relancer le planeur dans le vent afin de réaliser un second vol.
L’atterrissage sera tout autant réussi que le premier.
Le temps de démonter le Wilco et je m’attaque à l’assemblage du LS-8. Le planeur de 2m50 est beaucoup moins vif en vol que le Wilco mais il est meilleur voilier. Il va tout de même falloir jouer du pied pour conserver de belles trajectoires en virages.
Les gouvernes sont vérifiées et le planeur est placé nez au vent.
Il faut une bonne impulsion avec les gaz à fond pour mettre le LS-8 dans son élément.
Malgré les fortes rafales qui soufflent maintenant, le LS-8 se défend très bien.
Je dois tout de même me battre pour garder les ailes à plat. Moteur coupé il semble vouloir profiter du vent pour grimper.
Je m’amuse un long moment avec ce planeur avant de penser à me poser.
L’approche est plutôt lente. Le vent souffle fortement de travers et je laisse le planeur voler en crabe.
Pas besoin de frein. Le vent joue suffisamment son rôle pour ralentir le planeur.
Un peu de combat dans les derniers mètres pour garder les ailes à plat mais le LS-8 vient doucement se poser sur la piste.
Allez. Ce n’est pas tout les jours le printemps en hiver. Je relance le planeur pour un second vol.
Le vent perturbe les manoeuvres mais le planeur reviendra tranquillement au sol.
Une belle journée de février.