Samedi 15h30,
Le brouillard s’est dissipé sur le Val de Ruz.
Le soleil perce lentement les nuages. On pourrait croire qu’il se lève pour la première fois depuis plusieurs jours.
Je dispose d’une tranche horaire libre pour réaliser quelques vols.
Et comme la visibilité devient convenable, j’emporte avec moi quelques avions.
Le Mini Viper de Graupner doit effectuer son premier vol aujourd’hui.
Il s’agit d’un petit racer tout bois d’une envergure de 770mm prévu pour la course au pylône.
Il se présente sous la forme d’un kit de pièces en balsa qu’il faut assembler.
Ses ailes en V inversé donnent un look très sympa à ce petit bolide.
L’avion ne dispose que d’un seul aileron… Suffisant pour tourner en rond autour des pylônes.
J’ai pris le temps qu’il fallait pour l’assemblage et l’entoilage.
La déco fournie est plutôt criarde et date un peu.
J’ai donc préféré une déco plus sobre et j’ai entoilé le mien en blanc et en noir en reprenant le nom de l’avion dans de l’entoilage noir.
Les débattements et l’équilibrage ont été vérifiés. J’ai choisi une motorisation plutôt musclée couplé à un accu 3S 2200mAh standard.
Le Mini Viper est équipé comme suit :
Moteur : Mega ACN 16/15/3
ESC : Castle Creation Talon 35
Accu : 3S /2200mAh 35C EXP ePower
Hélice : 4,75 x 4,75
L’équipement en servos est basique puisqu’il suffit de 2 servos pour faire fonctionner les gouvernes. Profondeur et aileron.
Le poids obtenus avec l’accu est de 780 grammes.
La motorisation développe plus de 350 W/Kg. J’ai largement de quoi satelliser le Mini Viper.
Après avoir inséré la batterie dans le fuselage, il suffit de visser l’aile et l’avion est prêt au vol.
Je tiens Le Mini Viper au dessus de moi, je mets les gaz et je me concentre pour donner une impulsion bien axée.
L’avion part bien droit dans les premiers mètres mais entame un virage à gauche.
Je réduis les gaz et j’essaie de corriger la trajectoire mais je me rends compte que l’avion ne tourne à droite que très lentement.
Je dirais même qu’il est presque impossible de tourner à droite. Je suis en permanence braqué à droite et l’avion vole tout juste droit.
Je m’accroche et j’effectue un virage à gauche de manière à le faire revenir.
Sortir de ce virage à gauche est une vrai torture. L’avion se redresse avec grand peine. mais reviens enfin vers moi.
J’entame une série de spirale de manière à faire perdre de l’altitude à ce petit récalcitrant.
Je me rends compte que la seule façon de tourner à droite et de donner des coups de gaz et d’utiliser le couple de l’hélice pour faire pivoter l’avion.
Lentement, en effectuant des virages successifs, je réussi à m’aligner sur la piste.
Arrivé à 2 mètres d’altitude et voyant l’avion en bonne posture, je pique légèrement et pose le Mini Viper un peu brutalement.
L’hélice est cassée mais l’avion n’a subi aucun autre dégât.
Je me détends !!!
Un examen approfondi de l’avion montrera que le côté de droit de l’aile qui n’est pas équipé d’aileron est beaucoup trop incurvé au niveau du bord de fuite.
De plus, le débattement vers le bas du mono-aileron gauche n’est pas du tout suffisant.
Les corrections seront apportées à l’avion et un nouveau vol sera effectué prochainement.
Afin de reprendre la main sur un avion connu, j’avais emporté le Ryan STA.
Le temps d’assembler l’avion et je m’aligne sur la piste.
Après le décollage, je profite d’un avion que je connais et qui me permets de réaliser sans crainte de jolies trajectoires.
Il s’agit d’un racer qui vole assez vite mais qui n’est pas du tout piégeux.
Le soleil décline rapidement et je sors à présent un ancien avion.
Un Messerchmitt BF-109 en mousse de Parkzone. Il y a longtemps que je n’ai pas volé avec cet avion mais il a de très beaux restes et vole parfaitement.
Le soleil est à présent couché mais je décide tout de même d’effectuer un dernier vol avec l’Ultimate que j’avais également emporté.
La visibilité devient vraiment problématique et je ne peux voler que quelques minutes avec le petit biplan.
Ce n’est que partie remise…