Dimanche 10h00,
Le vent est nul, la température est plus que clémente et le soleil réchauffe la piste.
Que demander de plus pour réaliser quelques vols. Les conditions sont idéales.
Après avoir remis en état le Corsair, il est à nouveau fin prêt pour de nouveaux vols.
La dérive a été réparée et réentoilée.
Les trains ont été démontés. Les axes de roues ainsi que les paliers de bronze ont été poncés.
Je me suis donc attelé à l’assemblage du Corsair. Au bout d’un petit quart d’heure, le chasseur est aligné sur la piste.
J’ai testé à plusieurs reprises le fonctionnement des trains d’atterrissage et des gouvernes.
Je remarque que la profondeur est très légèrement à cabrer. Les volets sont rentrés.
Je respire et je mets les gaz gentiment en maintenant une pression à cabrer afin que l’avion ne passe pas sur le nez.
Le Corsair prend de la vitesse et j’augmente constamment la poussée.
Soudain, alors qu’a mon avis, la vitesse n’est pas assez élevée, l’avion décolle.
Je relâche la pression sur la profondeur pour éviter qu’il ne décroche mais l’aile gauche s’enfonce.
Je me bat tant bien que mal pour annuler la pente de montée et placer l’avion à plat.
Au bout de quelques battements d’ailes l’avion retrouve un vol contrôlé et je peux me permettre de reprendre de l’altitude et de rentrer les trains…
J’ai eu chaud. Le bougre à failli décrocher et il ne doit son salut qu’à ses excellentes caractéristiques de vol.
Je me détends. Je commence par régler le trim. L’avion est bien trop à cabrer. C’est peut-être ce qui m’a valu se décollage un peu cahotique.
Au bout de quelques passage, l’avion vol parfaitement droit et je peux enfin le soumettre à différentes acrobaties. Je retrouve l’avion docile et sain que j’avais connu.
Je suis soulagé.
Au bout de 7 minutes, je décide de me poser. Je réduis les gaz, je sors les trains après un passage piste et je sors la moitié des volets au bout de la phase vent arrière.
Après le dernier virage, en final, je réduis encore les gaz. Le Corsair descend assez vite en perdant de la vitesse mais stabilise sa pente.
Je ne tire que très peu sur le profondeur. L’approche est propre.
L’avion passe le seuil de piste et comme il se trouve à peine à 3 mètres d’altitude, je réduis presque tout en dosant tout de même les gaz pour ne pas le faire chuter trop vite.
Le Corsair se pose devant moi et après un léger rebond, il est au sol définitivement.
Je ramène l’avion en début de piste. Je contrôle les deux accus accus. Il reste encore 58% de capacité.
Je décide de décoller à nouveau.
Cette fois, afin d’éviter les montées d’adrénaline, je sors environ 20% de volets pour la phase de décollage.
Je mets les gaz et je laisse l’avion prendre de la vitesse. Cette fois, l’avion conserve une belle assiette et il décolle sans problème…
Le vol sera plus court. Les passages bas au dessus de la piste sont splendides. L’avion a vraiment une belle ligne et son vol stable est rassurant.
Je me pose à nouveau sans problème.
Les améliorations au niveau des trains d’atterrissage semblent porter leurs fruits.
Afin de me détendre un peu, j’avais pris le Big Excel qui est un planeur très docile malgré son envergure.
Plusieurs vols seront réalisés dans l’azure de ce chaud dimanche de novembre avant que je ne range la flotte.