Nouvelle mission sous la bruine pour le Corsair.

Dimanche 10h00,

Une matinée assez grise se présente. J’ai tout de même pris la décision de me rendre sur notre piste d’Engollon afin de réaliser quelques vols.
Le vent est très faible et j’ai une vol d’essai en vue avec le Corsair.

J’ai également emporté le Little Toni ainsi que le Big Excel.

Le Little Toni est le premier à prendre l’aire. L’avion est facile mais très rapide. Il demande un peu de concentration pendant les phases d’approche et d’atterrissage car il a une fâcheuse tendance à effacer la piste pour peu que l’on arrive un peu vite.

Les vols sont parfaits et deux atterrissages plus tard, l’avion remonte la piste en une pièce…

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Le temps se gâte et une petite pluie fine tombe à présent.

J’hésite mais j’assemble le Big Excel pour une interlude planeur.
Je réaliserai plusieurs vols en attendant que le temps redevienne sec.

Convaincu que le temps se maintiendrait assez longtemps, j’assemble et je mets en fonction le Corsair.

Le Warbird a fière allure campé sur son train.

Je contrôle toute les surfaces de contrôle et c’est l’instant du décollage.
Profondeur à cabrer dans les premiers mètres de roulage et dérive à fond à droite pour contrer le couple de l’hélice.

L’avion se comporte bien. Le décollage intervient au bout d’une cinquantaine de mètre.

Je rentre les trains.

J’effectue plusieurs passage bas avec remontées et tonneaux. L’avion est magnifique.
Il vole à merveille. Stable est sans surprise.

Tout se passe bien et je profite du F4U pendant 7 à 8 minutes avant de me décider à me poser.
Je ralentis quelques peu avant de sortir les trains en phase vent arrière.

Je suis assez loin mais l’avion vol relativement vite et je me laisse un peu de temps pour analyser son comportement.

Je sors un brin de volet.

L’avion approche correctement. Je laisse assez de gaz pour conserver une vitesse convenable.
La pente est belle. Il franchi le seuil de piste à 2 mètres d’altitude.

Je réduis encore quelques peu les gaz. L’avion touche le sol sans le moindre heurt.

Il roule quelques mètres et…. Il perd sa roue gauche… ce qui brise net la jambe de train.

Le pauvre Corsair fini sa course dans une posture assez inconfortable.

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Pas d’autres dégâts heureusement !!

L’avion n’a pas souffert autrement… Les Corsairs sont des machines coriaces…

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Après analyse, il s’avère que la vis de serrage de l’axe de roue s’est fait la malle durant le vol.
Au moment de l’atterrissage, la roue s’est alors détachée, obligant la jambe de train à reprendre l’effort.
La petite pièce servant à la rotation du train a joué le rôle de fusible et s’est brisé net.

Il me suffira de la remplacer et de recoller la trappe de train.
Pas trop grave.

La suite aux prochains vols…

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