Dimanche 10h30,
Encore une journée de chaleur. Je profite des dernières minutes de fraîcheur pour effectuer quelques vols.
Suite à sa mésaventure lors de sa dernière sortie, le Corsair est à nouveau en état de vol et est déjà aligné sur la piste.
La commande de dérive a été fiabilisée par l’ajout d’écrous nilstop. J’ai également augmenté le débattement de la dérive afin de me donner plus d’autorité lors des phase de roulage.
Il semble donc que tout soit en ordre pour un nouveau vol.
Mise des gaz, profondeur à cabrer et dérive à fond à droite. Cette fois, le Corsair garde le cap. Il roule presque droit.
Au bout d’une cinquantaine de mètre, il décolle.
Le vol se passe sans problème. L’avion réagi à merveille et je me permets des jolis tonneaux bien axés.
Le F4U est vraiment un bel avion. Il se comporte très bien en vol.
Après un vol de 5 minutes, il est temps de réaliser une première approche. Je m’aligne en phase finale avec les trains sortis et la moitié des volets.
L’avion survol le chemin menant à notre piste et arrive au dessus du gazon. Il n’est plus qu’à un mètre du sol et je me bats un peu pour garder les ailes à plats.
Le vents souffle maintenant en rafales des travers.
Le Corsair touche finalement le sol presque à plat mais soudainement son train droit se dérobe alors qu’il était en train de commencer de rouler.
Le saumon de l’aile droite sers maintenant de support à la partie droite et l’avion pars dans un virage sur l’herbe avant de s’immobiliser.
Aucun dégâts à part la rupture de la tige de maintient du train droit qui a tout bonnement cassé.
Il ne me semble pourtant pas avoir touché trop durement. Il faudra 5 minutes pour remplacer cette petite pièce qui permet également la rotation de la roue afin qu’elle rentre dans son logement.
Je me replie donc sur le Starlet qui ne demande qu’à être assemblé afin de prendre l’aire.
J’hésite un peu car le vent semble s’être établi et ne montre pas de signe de faiblesse.
Finalement, après avoir monté le Starlet, je me décide à décoller. Contre toute attente, le pois de l’avion le rend nettement moins sensible au bourrasque.
Je peux voler sans problème environ 8 minutes avant de tenter de me poser.
La première approche n’est pas la bonne. Trop haut l’avion efface la piste.
La seconde n’est pas mieux. Trop rapide, le Starlet effectue un touch and go.
La troisième sera la bonne. Une approche en crabe assez stressante mais qui se termine bien. L’avion se pose et roule sur le gazon en se balançant de droite à gauche sur son train très souple.
Je peux rentrer afin de remettre le Corsair en état en vue de son prochain vol.