Dimanche 10h30,
Le vent est toujours présent sur notre piste d’Engollon.
Très haut, de longs nuages trahissent des vents d’altitude. Mais au niveau du sol, malgré l’orientation toujours en travers de la piste, cela ne devrait pas trop perturbé les vols de ce matin.
Le Starlet un prêt pour son premier vol de l’année. Cet avion de 2m40 d’envergure à aile parasol est assez sensible au vent lors des phases d’atterrissage.
Il me faut un peu moins de 15 minutes pour l’assembler.
La paire d’accu 5S qui motorise le Starlet n’est de toute première fraîcheur. En effet, un des deux accus, malgré le faible nombre de charge, possède un cellule qui est plus faible que les autres. Il s’en suit une baisse de puissance par rapport aux premiers vols.
Ces accus sont des nano-tech de Hobby-King. J’ai acheté beaucoup d’accus de cette marque et avec le recul, je le regrette.
Non seulement, certains n’ont pas la capacité annoncée mais ils sont presque tous mort prématurément à cause d’une cellule qui a faibli ou à cause de gonflements inquiétants et ce, malgré le fait que je les décharge à environ 35 pourcents avant une période de stockage.
Je ne conseillerais pas l’achat de ce genre d’accu si on veut une batterie qui dure plus d’une vingtaine de charge…
Bref, le Starlet est fin prêt et j’aligne le monoplan sur la piste. Dernier contrôle des gouvernes. Contrôle du bon choix de modèle sur la télécommande et je mets les gaz.
L’avion roule en prenant de la vitesse et finit par décoller avec légèreté.
J’adopte une pente de montée assez faible. Histoire de ne pas trop en demander aux batteries.
L’avion est sain et vole assez vite. Le bruit du vent dans les haubans me permet de jauger la vitesse de la bête.
Après quelques timides acrobaties, je décide de me poser afin de vérifier le comportement de l’avion.
Je m’éloigne assez pour faire chuter la vitesse. L’avion est très sensible aux variations de régime moteur.
Une diminution de la puissance et l’avion perd immédiatement un peu d’altitude.
L’approche est donc un savant dosage entre les gaz et la profondeur. Le premier atterrissage se passe bien et l’avion après avoir survolé le début de piste à 10 centimètres du sol pose ses roues sans rebond sur le sol.
Je remonte la piste et je redécolle presque aussitôt. Le vent souffle par moment un peu plus fort mais cela reste gérable.
L’avion dont la puissance est tout de même largement suffisante grimpe à nouveau pour une séance un peu plus courte.
Après le même type d’approche, je me pose. Et, cette fois, après deux rebonds l’avion finit par s’immobiliser.
Mission réussie pour la première sortie de l’année.
Afin d’utiliser au mieux le temps qu’il me reste, j’assemble le Little Toni pour un vol un peu plus long que la veille.
Le Little Toni vol très vite et si l’approche est trop courte, il sera impossible de se poser sans refaire un nouveau circuit.
Le bruit de l’hélice tripale associée au fuselage en fibre de verre crée une très belle sonorité pour un avion électrique.
L’atterrissage se passe bien également.
La matinée touche à sa fin et il me reste à recharger les accus de ces deux avions.