Jeudi 10h30,
Une belle matinée sans vent et sans nuage. Que demander de plus pour tester les nouveaux trains d’atterrissage et les nouveau accus du Pilatus PC-9.
Juste de le temps de charger l’avion dans la voiture et je me rends sur le terrain fraîchement tondu.
Le Pilatus est rapidement assemblé et je contrôle toutes les gouvernes. Les trains en cordes à piano a été remplacé par des trains amortis dignes de ce nom.
L’avion a été rééquilibré avec de nouveaux accus. (2x 4S/4500)
Malgré le fait de l’avoir vérifié à plusieurs reprises, je ne suis pas convaincu du centrage. Il me semble un peu arrière…
Je m’aligne sur la piste et je commence le roulage.
Le PC-9 prend de la vitesse et avec une action à cabrer, il décolle sans souci.
L’avion prend de l’altitude et je rentre les trains.
Un test de centrage confirme mon impression. Il est centré trop arrière.
Je décide de me poser pour corriger le tir.
L’approche me semble plus difficile qu’à l’accoutumé. Je dois m’y reprendre à deux reprises pour poser le PC-9 qui refuse la piste en allongeant.
Une fois au sol, je retire l’aile et j’avance les deux accus de 1 à 2 centimètres.
L’avion est à nouveau prêt au vol.
Quelques secondes plus tard, le PC-9 est à nouveau en l’air.
Cette fois, le centrage semble meilleur. Je peux réaliser quelques acrobaties sans crainte.
Je vole depuis plusieurs minutes et je me décide à me poser. Je m’éloigne assez et je réduis les gaz.
L’avion est plus stable et l’approche est plus facile à négocier. La pente de descente est assez jolie et, en finale, je cabre légèrement l’avion de manière à présenter les roues ventrales en premier.
Tout se passe bien, l’avion se pose et les amortisseurs des trains jouent parfaitement leurs rôles.
Le Pilatus est au sol et il ne reste plus qu’à le démonter.