Le soleil persiste et le Fokker DVII se défoule.

Samedi 10h30,

Aujourd’hui, j’ai quelques heures à ma disposition afin de pouvoir voler au soleil du mois de mars.
La nuit, les températures sont largement en dessous de zéro mais dès le soleil levé, la douceur refait son apparition.

Les oiseaux chantent à présent et un petit air de printemps me chatouille les narines.

Le vent est presque nul.

La neige ne recouvre plus notre piste que de manière éparse.
En visant bien, il y a maintenant assez de place pour décoller et ensuite faire atterrir un avion qui n’allonge pas trop.

J’ai donc choisi deux avions qui sont plutôt faciles à poser et qui ne demandent que le tiers de la piste pour ralentir leurs courses après avoir poser leurs roues.

Le Fokker DVII de Hangar 9 et la Caravelle de Graupner. L’un et l’autre sont assemblés avant toute choses.

Le Fokker demande pas mal de temps d’assemblage.
Il faut poser le plan inférieur et sa clef d’aile et le visser dans le fuselage.
Ensuite, on dépose le plan supérieur en le faisant tenir avec 4 vis aux haubans qui sont eux même fixés à la cabane.

Il suffit ensuite de brancher les servos d’ailerons et de fixer les haubans de bout d’ailes.
Le Fokker est ainsi prêt pour l’allumage.

Avec ses 1,65 mètres d’envergure, il s’agit là d’une machine plutôt imposante.

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Je teste avec insistance toutes les fonctions de l’avion et je remonte la piste jusqu’à son seuil.
C’est depuis cet endroit que le surface herbeuse est la plus longue.

C’est parti. Mise de gaz.
Les grandes roues du biplan sont parfaites pour ce genre de terrain. Avec un peu de correction à la dérive, il roule bien droit et bientôt son empennage se soulève.
Encore un peu de vitesse et l’antique chasseur décolle doucement.
Les gaz sont un peu trop élevés et la pente de montée n’est pas très réaliste. Je réduis donc la puissance.

Les survols de la piste sont un régal. L’avion vole un peu vite mais de manière très réaliste.
Je réalise quelques tonneaux et quelques acrobaties de bases et je teste ensuite un premier atterrissage.
Avec la vitesse de l’avion, les plaques de neiges ne sont pas si éloignées que ça…

Je dois m’y reprendre à trois fois pour que l’avion touche enfin ses roues au seuil de piste.
Ce toucher lui permet de rouler sur l’herbe sans atteindre la neige.

Je redécolle aussitôt afin de profiter au maximum des minutes de vols que m’offre l’accu 6S 5000mAh embarqué dans l’avion.

Après un moment, une alarme retentit sur ma télécommande. Il est temps de se poser afin de changer l’accu.

Je place dans l’avion un nouvel accu Hacker TopFuel 6S. J’ai fais l’acquisition de cette batterie chez www.SlowFlyer.ch
Non seulement, la différence de puissance avec l’accu 6S/5000 nano-Tech de chez Hobby King est impressionnante mais l’autonomie n’a rien à voir !!

Au lieu de 7 minutes de vols et 14% restant dans l’accu, ce sont près de 11 minutes et 30% restant que je parviens à réaliser avec ce nouvelle accu !

Ce n’est pas moins de 7 vols que je pourrai effectuer avec le Fokker.
Un des atterros s’est tout de même terminé le nez dans la neige.

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Le Fokker a rempli sa mission du jour avec brio.

Après avoir assemblé la Caravelle, elle prend également l’air.
L’avion est bien plus vif et plus rapide que le biplan.

Par contre, malgré la vitesse d’approche plus élevée, les atterrissages sont un peu plus simples à négocier.

Les vols s’enchaînent sans problème.

Un dernier atterrissage avec la Caravelle et il faut penser à démonter les avions.

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Le temps est de plus en plus beau.
La saison de modélisme pointe sérieusement le bout de son nez…

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