Vendredi 17h30,
La neige fond lentement. Mais elle fond sûrement.
Les températures ne sont pas très hautes mais elles me permettent d’accéder à notre piste.
Le Typhoon est prêt pour effectuer quelques vols.
Dans les phases d’atterrissages, il va tout de même falloir éviter les plaques de neiges qui n’ont pas encore fondues et qui parsème le terrain.
Le planeur est rapidement assemblé et il est bientôt fin prêt pour prendre l’air.
Je contrôle que toute les gouvernes sont opérationnelles.
Portez à bout de bras, nez dans le vent, le Typhoon brille dans le soleil couchant.
Mise des gaz, une légère impulsion est il grimpe déjà dans l’azure.
Je le laisse prendre de l’altitude avec de commencer une belle séance d’acrobaties.
Ce planeur tourne le tonneau de manière un peu lente. Il faudra que j’augmente les débattements des ailerons.
Les volets sont couplés aux ailerons pour augmenter les taux de roulis.
Je m’amuse en me posant à plusieurs reprises pour tester la position « papillon » des ailerons et des volets.
Le soleil se couche et la température passe lentement en dessous de zéro.
Mes doigts s’engourdissent quelque peu mais j’ai encore le temps de lancer encore une fois le Typhoon.
Le contraste n’est plus très bon et les phases d’atterrissage sont un peu tendues. Surtout lorsque le planeur approche avec les ailes à plat dans un arrière plan sombre.
Mais je le garde en main et le pose une dernière fois sans problème.
J’avais apporté un second accu mais le froid devenant mordant, je décide de démonter le Typhoon et d’aller me réchauffer.
Le Typhoon est nettoyé et rentré au hangar.
