Dimanche 10h45,
La brume, habituelle en cette saison, s’étant dissipée, il est temps d’aller faire un tour sur notre piste d’Engollon.
Le Starlet 2400 de Graupner et l’Extra 300 de Extreme Flight sont de la partie.
Le soleil réchauffe franchement l’atmosphère et je suis bientôt obligé de retirer ma veste. Etonnant pour un 23 novembre.
Je m’occupe d’assembler le Starlet qui attendait depuis quelques mois ce nouveau vol.
Je dois dire que je suis assez tendu car je n’ai pas fait volé le Starlet depuis un bon moment. Plus que quelques minutes et cet impair sera effacé.
Lors de sa dernière sortie, en août, je m’étais rendu compte que le support d’hélice était légèrement dévissé.
Cela faisait perdre à l’avion une puissance non négligeable.
Tout a été vérifié et resserré. Du frein filet a été ajouté sur chaque vis. Tout devrait tourner.
Le Starlet est aligné sur la piste. Il y a un petit vent de travers constant. Pas méchant mais m’obligeant à légèrement le contrer aux ailerons.
Je mets les gaz et l’avion prend de la vitesse. Tout se passe bien. L’empennage se soulève et et au bout de quelques dizaines de mètres, le Starlet décolle presque tout seul.
Je prends de la vitesse et je respire un peu. Tout à l’air de tourner rond. Je grimpe un peu et réalise un joli looping. Je me détends.
Il me semble que les deux accus 5S/5000 en série n’ont plus tout à fait la même fougue qu’au début de leur carrière.
L’avion est par contre très sain. Il demande pas mal d’espace pour évoluer mais cela n’est pas pour me déplaire.
J’effectue quelques tonneaux.
Il les engage avec peine mais finit sa rotation plus vite. Etrange. Aurait-il besoin de plus de différentiel aux ailerons… à creuser.
J’effectue quelques passages au raz de la piste et au bout de 6 à 7 minutes, je décide de me poser.
Je me place dans la phase vent arrière et je vire en réduisant les gaz. Mais je suis trop prêt de la piste. Si je tente de me poser, je vais surement finir en bout de piste.
Je remets les gaz et recommence un circuit. Cette fois, je m’éloigne et peu plus. Je sens l’avion idéalement placé. Je réduis et laisse le Starlet descendre mais pas trop vite.
Arrivé en bout de piste, je suis sur un filet de de gaz et avant que l’avion ne touche trop vite le sol, je le cabre. Il continue à flotter au dessus du sol et finit pas poser ses roues sous mes yeux. Parfait.
Il roule encore sur la moitié de la piste et je le garde en son centre.
Atterrissage réussi.
Je suis soulagé.
Je remonte la piste au gaz et je vérifie la tension des accus. Il me reste 40%. Parfait. J’aurais pu refaire plusieurs approche si besoin.
J’assemble ensuite l’Extra 300. Un joli voltigeur qui mériterais de voler plus souvent. Je vais le tester avec son accu d’origine, un zippy 6S/5000 15C, et un nouvel accu 6S/5000 20C de Hacker.
L’avion est rapidement prêt au vol. Le décollage est des plus facile. Une légère pression sur la profondeur au début du roulage puis je relâche presque tout.
La queue se soulève et il ne reste plus qu’à tirer pour voir l’Extra décoller.
L’agilité de cet avion n’a rien à voir avec celle du Starlet. Ici, malgré l’âge de l’accu, la puissance est au rendez-vous.
L’avion possède une cellule qui a déjà bien vécu mais qui est suffisamment robuste pour supporter toutes les acrobaties.
Les trajectoires sont tendues. Je m’amuse pendant plusieurs minutes avant de me poser une première fois.
Avec cette avion, il faut conserver une vitesse raisonnable pour réaliser un bel atterrissage. Lors du premier essai l’Extra s’est fait un plaisir de me le rappeler.
Léger décrochement à 1 mètre du sol, je remets les gaz et je sauve l’affaire grâce à la puissance de l’ensemble de propulsion.
Je recommence mon approche et je laisse l’avion descendre en dosant la pente avec le moteur. Tout se passe bien cette fois et je me pose comme une fleurs.
Je redécolle aussitôt et je recommence une approche afin de confirmer la chose. Atterrissage de nouveau parfait.
Il est temps de changer d’accus.
La nouvelle source d’énergie est bien plus efficace que l’ancienne. Je gagne au bas mot 20% de puissance.
Je recommence une série d’évolution et une série d’atterrissages et de touch and go.
L’avion est très docile. Merci au 50% d’exponentiel sur la profondeur.
Il est temps de me poser définitivement. Dommage.
Il faudrait à cet avion un troisième accu….
Vivement les prochains vols…