Mercredi 10h00,
Une belle matinée calme et ensoleillée. Le vent est presque nul.
Le P-51 Mustang de Hangar 9 est de sortie ainsi que le Starlet de Graupner.
Le P-51 est un avion assez capricieux qui demande pas mal de doigté tant au décollage qu’à l’atterrissage.
Je ne le sors que lorsque les conditions sont idéales. Ce matin, c’est le cas. Un vent faible souffle dans l’axe de piste et pourra m’être utile dans les phases de roulage.
J’assemble rapidement le Mustang.
Je contrôle toutes les fonctions. Les gouvernes sont OK et les trains fonctionnent parfaitement.
Cripes A’Mighty est prêt pour son vol. La quadripale s’élance et le Mustang commence à rouler.
Je suis plein cabré pour éviter que l’avion passe sur le nez. Il prend de la vitesse, je corrige la trajectoire en essayant de pousser sur le dérive de manière continue et sans à-coups.
Je relâche la profondeur et la queue de l’avion se soulève… un peu trop. Je cabre à nouveau légèrement et l’avion décolle…
Superbe. Il est en l’air ! J’effectue une première boucle et je rentre les trains.
Il me semble que l’hélice vibre légèrement en passage plein gaz. Je profite de l’avion à fond. Acrobaties coulées à la warbird. Montées en chandelles. L’avion vol à merveille.
Au bout de 7 minutes, je décide de me poser. J’aimerais qu’il me reste un peu d’énergie afin de refaire une approche si nécessaire.
Je sors les trains dans la branche vent arrière et un cran de volet après l’avant dernier virage. Je réduis un peu les gaz. L’avion est assez haut mais je préfère ça.
Dernier virage. Je suis en finale. Je réduis encore un peu les gaz en gardant du moteur. Je reste assez haut et j’attends le seuil de piste.
C’est bon, l’avion vol presque au dessus de la piste. Je pique légèrement en réduisant les gaz et je laisse l’avion descendre avec un peu de vitesse.
Dans ces conditions, il ne peut pas décrocher.
à 50 centimètres du sol, j’arrondi. L’avion plane et descend doucement. Il touche le gazon. Je coupe tout. Il rebondi de quelques centimètres et repose ses roues.
J’attends qu’il perde de la vitesse et je tire la profondeur. La roulette de queue touche le sol et le Mustang s’arrête après quelques mètres.
Superbe.
Atterrissage réussi.
L’avion est entier sur le plancher de vaches…
Je suis assez satisfait du vol. Pas de casse. Il faudra que je vérifie les vibrations de l’hélice.
Après cette réussite, au tour du Starlet de prendre l’air.
Il faut un peu de temps pour assembler la bête mais l’avion en vaut vraiment la peine. Ses formes sont très réussies.
Je décolle une première fois.
Cette phase est vraiment très facile en comparaison du Mustang.
Je réalise plusieurs acrobaties et je me pose un première fois. Le train est décidément très souple et le Starlet rebondi souvent dans cette phase.
Afin de tendre le train, je tord les barres de tension des ressorts.
Les deux atterrissages suivant seront bien meilleurs avec les ressorts plus tendus.
Un contrôle de l’hélice après les vols a montré que les quatre vis qui soutiennent le support d’hélice s’étaient dévissées.
Démontage complet de l’hélice et resserage avec du frein-filet.
Le Starlet est fin prêt pour la prochaine séance…