Dimanche 15h00.
Nous sommes passés à l’heure d’hiver.
Cela signifie que nous avons perdus une heure de soleil en fin d’après-midi.
Par contre, aujourd’hui. la douceur est de mise et le soleil nous offre une belle impression d’été indien.
Je décide de passer un court instant sur notre piste.
A l’instar de la journée de samedi, le monde présent sur notre piste prouve que les conditions sont très bonnes même si une petite bris souffle de travers.
Je monte le Salto et je lance le planeur dans l’azure.
Un brin sur-motorisé, il prend très rapidement une altitude respectable et je m’adonne à la voltige de base sans me soucier de perdre de la hauteur.
C’est l’avantage de la motorisation.
Autant en profiter. Je gratterai les pompes un autre jour.
Après un vol assez court, je me place en finale après un virage serré à basse altitude.
Je suis un peu gonflé car ma vitesse n’est pas très élevé. Je suis tout de même dans l’axe et franchi le seuil de piste.
Le Salto a encore perdu du badin et 5 mètres après le seuil, il rend la main en décrochant lentement d’une aile.
Je contre immédiatement. Le planeur décroche de l’autre côté. Juste avant de toucher le sol je parviens à le remettre à plat et le Salto se pose un peu sèchement mais sans casse.
Oufff. J’ai pu tester sa vitesse minimale d’approche. Je peux maintenant dire qu’elle est ridiculement basse.
Le temps de placer un accu dans le fuselage du Bandit et je décolle avec cet avion plein de dynamisme.
Je réaliserai deux vols sans problème. L’avion étant à peine gêné par la petite brise.
Pour finir la séance j’avais même apporter le Spitfire de Ripmax.
Très joli vol mais par contre un peu chahuté par le vent.
Un atterrissage parfait tout en douceur.