Dimanche 10h00,
Le temps est splendide. Pas un souffle et la faible brume qui plane sur le Val de Ruz donne un très beau visage à la vallée.
La piste est légèrement mouillée mais la chaleur qui commence à se faire sentir aura tôt fait de gommer ce défaut.
Le Fokker est assez long à assembler mais cette phase de la sortie est assez plaisante à accomplir.
Cela permet de contrôler l’avion en intégralité.
Cela fait, l’avion est aligné sur piste.
Le décollage est facile mais le roulage un peu moins. Sans roulette de queue, le biplan se tortille en gagnant de la vitesse.
Il faut absolument mettre les gaz progressivement. Sinon, un virage intempestif est impossible à éviter.
Mise des gaz progressive. Contrôle très doux à la dérive et la queue du Fokker se soulève. Quelques mètres après, il décolle sans heurt pour un vol digne d’un chasseur de la première guerre.
Pas de souci pour les figures acrobatiques de base pour autant que l’on possède une altitude de sécurité.
Le vol dure quelques minutes et je me place en finale pour me poser.
L’approche est facile. Lorsque les gaz sont plein réduit, l’avion perd de l’altitude. Mais si on lui garde de la vitesse, il se laisse soutenir assez longtemps à la profondeur jusqu’au touché des roues qui se fait tout en douceur.
Le Fokker est parfaitement équilibré et il est possible de rouler un bon moment sur son train principal avec de tirer sur la profondeur et de poser la béquille.
Je redécolle immédiatement pour un vol de même durée. Les passages à l’anglaise sont sympas et son aile bleue sur l’extrados lui donne fière allure.
Par la suite je ferai deux autres vols avec un autre accu.
Pas souci pour les deux atterrissages qui suivront.
L’avion peut être démonté rangé au hangar.
Mission accomplie.