Mardi 6h45,
Le soleil est encore caché derrière les collines.
La luminosité est juste suffisante mais je me suis tout de même rendu sur notre piste afin de voler avec le Fieseler Storch.
Le brouillard se dissipe lentement sur le Val de Ruz et le sol est très humide
L’avion de 2 mètres d’envergure est assez fragile.
Un contrôle de tout les points de fixation des gouvernes a été fait la veille.
Une mauvaise surprise est vite arrivée et la maniabilité de l’avion n’étant pas exemplaire, je compte bien me mettre à l’abri de tout problème mécanique désagréable.
Le Storch est assemblé et prend vie. Tout semble en ordre.
L’avion est aligné sur la piste et je teste le roulage. Il faut beaucoup de dérive pour conserver le cap mais ce la semble correcte.
Je mets du gaz progressivement et l’avion prend de la vitesse. Au bout d’un certain temps, il commence à virer sur le droite et poursuit sa course franchement en travers.
Il finit par décoller mais en travers de la piste…
Difficile.
Le vol est par contre très sains et l’avion prend de l’altitude. Il est assez pataud et les seules acrobaties que je me permets sont les virages serrés et les vols à basse vitesse.
Après quelques minutes, je me pose sans trop de problème dans le gazon trempé.
Je contrôle que tout soit en place et je me réaligne sur la piste.
Je remets les gaz. Même phénomène qu’auparavant. Mais l’avion part cette fois-ci sur la gauche. Le Storch fini par décoller mais je dois contrer à fond au ailerons à droite pour que l’avion ne parte pas sur la gauche.
Etrange. Je me demande si la dérive possède assez de débattement. Un contrôle va s’imposer sitôt l’avion au « hangar »…
Un nouvel atterrissage réussi vient terminer cette séance de vol plutôt humide.
Le Storch est couvert de gazon mouillé et réclamera un nettoyage consciencieux.