Samedi 9h30,
Le temps est splendide en ce début de matinée. Le vent s’est déjà levé mais il souffle, pour l’heure, de manière sporadique.
J’ai emporté le Typhoon pour de nouveaux vols.
Le Spitfire de Ripmax et le PT-17 Stearman sont également de la partie. Ils doivent être validés tout deux sur la nouvelle télécommande MZ-24 de Graupner.
Le temps de monter le Typhoon et de contrôler les gouvernes et je suis prêt pour le lancement.
Le frein a été cette fois réglé sur « hard ». L’arrêt du moteur est net, voir même brutal.
Le planeur se trouve nez au vent. Ce dernier souffle presque dans l’axe de piste.
Le fuselage arrondi et fin facilite la pris en main. Je mets les gaz et d’un coup sec, je lance le Typhoon devant moi.
Pas de souci. Comme lors du premier lancement, le planeur part comme sur des rails.
Je le laisse prendre un peu d’altitude et après un premier virage, je coupe les gaz et le laisse prendre un peu de badin.
Je trouve toujours que les ailerons manque d’effet. Par contre, la prise de vitesse est intéressante.
Je vole un moment et je décide de me poser pour ajouter un mixage au Typhoon.
Afin de rendre les gouvernes un peu plus efficace, je décide de mixer les flaps et les ailerons de manière à profiter de toute l’envergure pour la commande de roulis.
Atterrissage sans souci même si le vent souffle à nouveau de manière soutenue.
Le mixage est rapidement fait. Pour un premier essai, les flaps sont actionnés de la moitié des débattements des ailerons.
Je relance le Typhoon dans l’azure.
Cette fois, les commandes sont plus vives. Je dois donner de la dérive dans les virages afin qu’ils soient esthétiques.
Je me pose et je relance le planeur immédiatement. Je réalise 4 vols dans cette configuration.
Je peux également tester la position « thermique » ou « gratte ». Les ailerons et les flaps s’abaissent de 1 à 1,5mm.
La portance est encore améliorée. Cela semble fonctionner car à ce moment le planeur conserve son altitude et grimpe même sans que je ne tire sur la profondeur.
Retour en position standard et atterrissage au pied avec les crocodiles en action.
Le planeur donne satisfaction mais il mérite encore quelques réglages.
1) La compensation à la profondeur lors de la sortie des crocodiles doit être légèrement augmenté.
2) Essai avec les flaps se mouvant avec la même amplitude que les ailerons.
3) Un peu plus de débattement sur la gouverne de profondeur.
4) Si les flaps couplés aux ailerons ne donnent pas satisfaction, diminuer l’exponentiel sur la commande d’ailerons.
Vivement les prochains vols afin de parfaire les réglages de ce planeur.
Avant que le vent ne soit trop agressif, je sors le Spitfire et le PT-17 Stearman.
Le Sptifire est le premier à prendre l’air.
A part quelques ajustement avec les trims de profondeurs et d’ailerons, les réglages du petit chasseur sont presque parfaits.
Je retrouve immédiatement mes repères avec la nouvelle télécommande.
Après deux vols, je pose le Spitfire délicatement sur le beau gazon de notre terrain. L’hélice se replie et il glisse quelques mètre avant de s’arrêter.
Encore un vol d’essai avec le PT-17 et la matinée de vol touchera à sa fin.
J’ai changé l’accu et le centrage a peut-être été légèrement avancé.
Je décolle quasiment en travers de la piste car le vent à décidé de faire des sienne.
Le vol est un peu chaotique mais le Stearman se défend étonnement bien dans le vent ! Le centrage un peu plus avant ne semble pas poser trop de problème.
Toutefois, malgré sa faible envergure, le petit biplan se fait souvent embarquer par une rafale.
Après quelques minutes, je me décide à stopper le vol et je me place en courte finale au moment ou le vent faiblit quelque peu.
L’atterrissage est bien négocié et, porté par le vent, le Stearman roule un instant queue haute avant que je ne tire complètement sur la commande de profondeur.
Je me réjoui des prochains vols d’essais avec le Typhoon pour parfaire les réglages de ce planeur.