Chutes de neige sur l’Omeï

Dimanche 16h00,

La température a clairement chuté. Aujourd’hui le temps joue aux montagnes russes.
30 minutes de neige et de vent pour 10 minutes d’éclaircie et d’accalmie.

Je décide de tenter ma chance et je me rend sur notre terrain afin de tester un ancien planeur avec la nouvelle MZ-24.

L’Omeï est sorti de sa léthargie et le planeur est contrôlé afin de faire quelques vols d’essai.
L’Omeï mesure 2 mètres d’envergure. Il s’agit d’un des premiers modèles que j’avais acheté.

Il faut avouer que c’est le deuxième du nom car le premier avait vu ses ailes le quitter en plein vol suite à plusieurs ressources un peu musclées.
Cela fait tout de même une dizaine d’années que celui-ci accumule les heures de vol.

J’effectue un contrôle approfondi des gouvernes. Il faut dire que le temps ne joue pas en faveur des collages anciens.
Mais, il semble que tout soit en ordre. Je le déclare donc apte au vol.

Je maintiens le valeureux planeur au dessus de ma tête et après avoir mis les gaz, je le propulse dans le ciel gris.
La neige tombe déjà par moment et le vent souffle de manière assez soutenue mais le planeur est très vif et il se défend très bien dans ces conditions.

La puissance de la motorisation est largement suffisante pour le faire grimper en quelques secondes à une altitude importante.

Quelques crans de trim à la profondeur et aux ailerons et le planeur vol à plat sans broncher.

Secoué par le vent, il se dandine en vol lent.
Je lui fais prendre de la vitesse et les choses changent radicalement. Les trajectoires sont précises et tendues. Je prends garde toutefois à ne pas trop forcer sur les ressources.
Il fait très froid et, contrairement au Wilco, les ailes ne sont pas en fibres de verre. Il ne faut pas faire souffrir le bois plus que de raison.

Après une courte approche, je me pose une première fois avec une facilité déconcertante.

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La neige tombe maintenant et le vent souffle un peu plus fort.

Je relance l’Omeï dans la tourmente. Il grimpe à nouveau dans le ciel pour réaliser plusieurs acrobaties et autres passages bas.

Encore un atterrissage sans problème. Le vent souffle de manière soutenue et légèrement de travers.
Le planeur commence à allonger avant de toucher le sol.

Je relance à nouveau l’Omeï et m’amuse avec le vent. Mes doigts souffrent du froid mais cela reste supportable.

Pour le dernier atterrissage, je dois m’y reprendre à deux fois car le vent empêche le planeur de venir lécher le sol.
Il vient malgré tout se poser en douceur sur l’herbe mouillée et glisse sur une dizaine de mètres.

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Il me reste à essuyer soigneusement le planeur qui est couvert de gouttelettes d’eau.

Le soleil fait une brêve apparition et le vent se calme aussitôt.

J’en profite pour sortir l’Ultimate qui était rester bien au sec dans la voiture.

Le temps de changer de télécommande et de brancher l’accu, et je décolle immédiatement.

Je ferai plusieurs vols avec l’Ultimate.
Mais le vent a commencé à redonner de la voix, je me suis alors posé une dernière fois.
Le petit avion d’à peine un kilo est très vif et résiste bien au rafales mais il a ses limites et un fort vent rend le vol très chaotique.

C’est sans honte que le vaillant biplan rejoint le sol.

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