Lundi 14h30,
Un après-midi froid mais calme me permet de sortir quelques avions équipés de skis.
Le Fieseler Storch reprend du service et le Taylorcraft dérouille ses ailes.
Toute la surface de notre piste est recouverte de neige gelée. Toute cette glace va faciliter les décollages.
Après avoir assemblé le Fieseler Storch, je l’aligne sur la piste de glace et je vérifie toute les gouvernes. Tout est OK.
Le vent souffle faiblement de travers. Je contre légèrement le vent aux ailerons et je mets les gaz.
Le Storch prend de la vitesse et conserve son cap. Après avoir parcouru plusieurs dizaines de mètres, il décolle tranquillement.
Je profite de ce vol pour effectuer des tests de volets.
Volets à mi-course, il faut conserver un peu de gaz pour garder une altitude constante.
Plein volets, le Storch demande encore plus de gaz pour maintenir son altitude.
Les volets sont d’une efficacité redoutable. Je dois contrer avec force à la profondeur pour conserver une pente de descente correcte lors des approches.
Je me pose à plusieurs reprises et je m’habitue à la réponse de l’avion; volets sortis.
Je profite de ces bonnes conditions pour voler à plusieurs reprises avec cet avion assez mou mais très sympa à piloter.
L’accu du Fieseler étant passé visiblement au dessous de 20% d’énergie restant, je décide qu’il est temps pour le Taylorcraft de prendre son envol.
L’avion n’a nul besoin de montage car il voyage tout assemblé dans la voiture.
Il est donc fin prêt pour le vol sitôt sorti.
Je contrôle toute les gouvernes et je vérifie l’orientation des skis lorsqu’ils sont relâchés.
Si les skis ne sont pas symétriques, vu le poids plume de l’avion, cela risque de sérieusement perturber le vol.
Tout est OK et le Taylorcraft décolle.
Je m’amuse à réaliser les atterrissage les plus doux possibles avec ce petit avion d’à peine 1.10 mètre d’envergure.
Après plus de 9 minutes de vols, c’est l’atterrissage final.
Pour finir la séance de vol, j’avais apporté le Super Zoom 4D.
J’ai pu testé les capacités de ce petit avion en mousse. Testé et même un peu trop poussé les tests car lors d’un vol dos au raz de la piste, le faux cockpit en mousse est venu frotter la glace… avant que l’avion s’immobilise sur le dos…. laissant un peu de matière sur la piste.
Mais rien de grave et les vols ont repris de plus bel.
Un bel avion d’entrainement qui permet de se dérouiller les doigts et repousser un peu les limites sans craindre la casse.
