Le Piper Cub prend l’air.

Lundi 17h30,

Un petit moment de pilotage en cette fin d’après-midi.
Le temps est très beau mais le vent s’est levé en milieu d’après-midi et il souffle parfois avec force.

J’ai chargé le Piper Cub ainsi que le Bandit dans la voiture et je me rend sur notre piste d’Engollon.
En arrivant sur place, je jette immédiatement un œil sur la manche à air. Le vent ne s’est pas calmé. Il souffle plein travers et avec la même force que lors de mes vols de samedi.

Je décide d’assembler le Piper et de me jeter à « l’eau »…

Le Piper est relativement ancien et il mériterait un grand service. L’entoilage montre des signes d’usure évident et un saumon d’aile aurait besoin d’une réfection.
Le genre de petit travaux à effectuer cet automne.

Une fois monté et contrôlé, je me place sur la piste et j’attends que le vent se calme un peu.
Je mets les gaz lorsque le vent faibli et essaie de garder le cap mais le Piper se mets naturellement nez au vent. J’avorte la première tentative…
Je remonte la piste en vue d’une nouvelle tentative. Je contre le vent assez fort au ailerons et donne du pied de manière à conserver mon cap. Cela semble fonctionner.
L’avion prend de la vitesse en ne déviant que très peu.
J’augmente encore la puissance et le Piper se soulève en adoptant une pente rassurante en battant un peu des ailes. Ca y est, il est en l’air.

Le vent m’oblige la plus part du temps à voler en crabe lorsque je survol la piste mais le Piper reste contrôlable.
Les virages sont obligatoirement accompagnés d’une bonne commande à la dérive.

Je lutte ainsi pendant 6 à 7 minutes mais le vent est vraiment soutenu et rend le pilotage assez difficile, il s’engouffre souvent sous l’aile et dévie le Piper lors des virages.
Le gros temps n’est pas son fort. Il faut dire, à sa décharge, que les ailes hautes ne sont pas à la fête dans de telles conditions.

Je décide de me poser. Je réalise mon avant-dernier virage de manière à être face au vent de travers et je laisse la puissance retomber.
Encore un dernier virage et je suis en finale. L’avion vol clairement en crabe. Je le soutiens en variant les gaz et lorsqu’il est au dessus de la piste, je réduis encore un peu.
Le Piper descend assez vite mais j’arrondis au bon moment en cabrant l’avion et en remettant un brin de gaz.

L’avion touche le sol sans heurt et roule sur le gazon.

Mais alors qu’il allait s’arrêter, il bascule sur le nez. …J’aurais du remettre les ailerons contre le vent au roulage.
Mais le Piper s’en tire sans bobo. Il serait dommage d’abîmer son capot moteur tout neuf…

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Pour finir cette petite séance de vol, le Bandit est prêt pour le décollage.
Beaucoup plus vif que le Piper, il se défend mieux dans le vent. Mais les rafales qui s’abattent sur Engollon sont tout de même assez désagréables.

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La puissance délivrée par le moteur du Bandit permet de gagner beaucoup de vitesse et de gommer ainsi quelque peu les effets néfastes du vent.

Les atterrissages se font à des vitesses ridicules. Il suffit de se placer nez au vent et de laisser le Bandit descendre comme un hélicoptère. Les ailerons sont très sollicités afin de garder une assiette convenable en vue du touché.

Après 4 ou 5 vols, j’abdique et je décide de laisser le vent s’amuser sans moi.
Démontage du Piper et chargement du Bandit tout habillé dans la voiture.

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