Samedi 9h30 et 16h30,
Ce samedi s’annonce radieux. Le soleil est de la partie et le vent ne souffle pas trop fort en ce début de matinée.
J’avais sorti le P-51 Mustang pour un nouveau vol mais les vibrations engendrées par une hélice récalcitrante m’ont empêché de voler.
J’ai préférer clouer au sol le Mustang et rééquilibrer l’hélice afin d’éliminer toute les vibrations.
Le temps de le monter et c’est le Starlet qui a pris son envol. Temps calme et vent très faible m’ont permis de voler dans de très bonnes conditions.
La réserve de puissance sur cet avion est impressionnante. Elle permet de grimper à la verticale malgré l’envergure de la bête.
Un dernier virage et après une belle approche bien dans l’axe, le Starlet vient poser ses roues avec un peu de vitesse.
Dans l’après-midi, je suis de retour sur notre piste d’Engollon.
Le temps est cette fois très différent. Le soleil est toujours de la partie mais le vent souffle avec force et il souffle parfaitement de travers.
J’avais chargé le Bücker, le Bandit ainsi que le Piper dans la voiture.
Malgré l’envie de voler, le Piper est resté sagement démonté car le vent aurait rendu le vol trop pénible.
Par contre, j’ai testé une nouvelle fois la maniabilité du Bandit de Precision Aerobatics dans ce fort vent.
Sa vitesse lui permet de garder une très bonne stabilité dans les rafales.
Il faut jouer de la manette des gaz pour négocier les atterrissages sans que l’avion ne grimpe à nouveau ou ne soit entraîné trop vivement ver le sol.
Mais avec quatre atterrissages réussi on peut dire que l’exercice est concluant.
Le Bücker est peut-être un peu trop léger mais je le connais bien et je sais qu’il sais se défendre dans le vent.
C’est donc à son tour de décoller.
Le vent est réellement agressif et je dois lutter pour conserver de belles trajectoires. Je vole ainsi plusieurs minutes et je décide enfin de couper court.
Je me place assez haut et assez loin en approche finale. Je laisse l’avion descendre sur un filet de gaz en le plaçant bien en travers.
Le vent ne facilite pas cette phase de vol mais je conserve une belle pente d’approche. Le vent souffle tellement que j’ai l’impression que l’avion fait du surplace…
Je remet donc un peu les gaz de manière à atteindre la piste…
Je coupe presque tout pour le faire tomber et j’arrondis au dernier moment. L’avion frôle le sol et se pose parfaitement… Mais une rafale plus importante que les autres s’engouffre sous les ailes et l’avion reprend un bon mètre d’altitude. Je dois rapidement renégocier un arrondi.
Je repose une nouvelle fois l’avion sans encombre… Oufff. Le Bücker va rentrer au « hangar » sans une égratignure.
Il est temps de plier bagages car le vent ne semble pas faiblir.
Pas question de sortir le Piper aujourd’hui.