Spitfire, Diablotin et Starlet 2400 de sortie avant la tempête.

Samedi 15h45,

Le temps est calme mais de gros cumulus s’accrochent sur les crêtes et déjà raisonnent quelques lointains coups de tonnerre.

Juste le temps de me rendre sur notre piste afin de réaliser quelques vols.
J’ai pour l’occasion ressorti le Diablotin Micro qui s’ennuyait dans le fond du garage.
Le Spitfire est également de la partie et pour finir, le Starlet est fin prêt pour son 4ème vol.

Le vent est pour l’instant tout à fait raisonnable. Le Spitfire étant déjà monté, je décide de lancer le chasseur dans l’azure.

Le Spitfire de Ripmax est un avion lancé main très stable d’environ 1m30 d’envergure. Etant dépourvu de train d’atterrissage, il est prévu pour se poser sur le ventre, ce qui en fait un avion à emporter presque partout.

Le lancé est une simple formalité puisque on saisi le Spitfire par deux ouvertures pratiquées pour les doigts dans le ventre de l’avion.

Le vol est agréable car l’avion n’est en rien piégeur. Toute les figures de base d’acrobatie sont possibles. L’atterrissage est vraiment simple. Un mixage permettant d’abaisser de 50% les ailerons facilite encore cette phase de vol.

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Le vent commençant à se faire un peu plus fort, je décide de faire décoller le Starlet. Le montage prend un peu de temps et l’avion mérite de que l’on passe un peu plus de temps pour le contrôle général. Mais tout semble fonctionner correctement. Les accus sont branchés et l’interrupteur est basculé sur « ON ».
Le contrôleur compte les 10 cellules des deux accus 5S 5000mAh. Test moteur et sens des gouvernes.

Placé en début de piste, le Starlet est prêt pour le décollage. Je mets les gaz progressivement et arrivé à mi-gaz, je sens que l’avion roule bien assez vite pour que je puisse légèrement tirer sur la profondeur. L’avion quitte le sol sans problème.

Je grimpe en augmentant légèrement la puissance. Je commence à me détendre. Je teste le tonneau.
Le vol est stable mais rapide. Je mets plein gaz et je grimpe en pratiquant un retournement puis un rétablissement au sommet de la montée. La puissance disponible permet de pendre l’avion à l’hélice. Je vol un peu plus calmement et je réalise quelques passages très bas.
Voir passer le Starlet au niveau des yeux est vraiment sympa. Je remarque toutefois qu’il manque une écharpe au pilote…

Je ne m’en suis pas rendu compte mais pendant le vol, le vent est devenu presque méchant ! Le cumulus remarqué tout à l’heure au dessus des crêtes est maintenant énorme et les coups de tonnerre se multiplient au loin ! Il est grand temps d’atterrir.

Je me place dans la phase vent arrière et je réduis les gaz dans l’avant dernier virage. Puis encore un peu plus dans le virage final.
Je sens que l’avion arrive un peu trop vite et je dois contrer le vent aux ailerons de manière très appuyée. L’avion arrive au dessus de la piste avec un angle d’au moins 40 degré.
Il est impressionnant pour moi de voir un avion de cette taille dans cette position avant l’atterrissage.

Je décide que le Starlet est trop rapide et je remets les gaz pour recommencer mon approche. Je n’apprécie guerre de recommencer un atterrissage, le stress augmente et les risques d’erreurs également.

Mais je me concentre et j’effectue un nouveau circuit d’atterrissage à plus faible altitude et avec moins de gaz. Cette fois, l’avion est assez bas et il se place en final avec un peu moins de vitesse. Il arrive en volant en crabe de manière réellement impressionnante. Je dois donner une bonne action aux ailerons pour conserver une finale bien dans l’axe de piste.
Je soutiens l’avion à la profondeur et je réduis encore les gaz. Il pose enfin ses roues sur le sol. Il roule bien dans l’axe et je commence à souffler. Je coupe tout et je relâche mon action aux ailerons. A ce moment et alors qu’il arrive en fin de roulage, l’avion décide de se mettre nez au vent et amorce un virage sur la droite. Je contre à la direction mais la roulette de queue n’a vraiment pas assez de débattement et mon action ne sert presque à rien.
Je ne peux que voir le Starlet finir sa course deux mètres en dehors de la piste, dans le champ fraîchement coupé. Pas de souci pour cet avion équipé de grosses roues que je ramène au sol une fois de plus en une pièce.

Il faudra tout de même que je fasse un vol dans des conditions un peu plus calmes. Je crois que le Starlet n’a connu que le vent à l’atterrissage lors de ces 4 vols…

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Afin de me détendre un peu, je lance ensuite le Diablotin dans le vent à la main. Le petit voltigeur de 1 mètre d’envergure se débrouille plutôt bien. Il n’est pas aussi agile que l’Ultimate mais il reste vraiment très stable malgré les rafales.

Il y avait longtemps qu’il n’avait pas volé mais l’avion et son accu montrent une belle fraîcheur.
Il me permet de voler dans le vent sans crainte.
Vu la taille de l’avion, l’atterrissage se fait en travers de la piste. Pas de souci.
Un nouveau décollage depuis le sol cette fois et je me repose ensuite une nouvelle fois en travers de la piste.

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Le temps est maintenant très orageux et de je décide de plier bagages avant que la pluie ne fasse son apparition.

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