Extra 300 : un vol avant la pluie !

Mardi 6h45,

Le printemps est décidément très maussade cette année.
Le temps gris semble à nouveau reprendre sa place. Mais avant que la pluie ne refasse son apparition, je décide de sortir l’Extra 300 pour un vol matinal.

_MG_7362little

Le voltigeur est rapidement monté. Après avoir assemblé les ailes, je place l’accu 6S/5000 sur son support et je l’assure avec deux solides bandes de velcro.

Test des gouvernes et du moteur. Tout a l’air OK.

Comme pour chaque vol matinal, le sol est trempé et le roulage de l’avion soulève la rosée qui vient se projeter sur les ailes.
Le décollage n’est qu’une formalité et l’Extra est bien vite dans son élément. Je le fait fait grimper à la vertical et je retombe vers le sol.
La puissance délivrée par la motorisation est plus que suffisante. Le torque, que je peine à soutenir de manière durable, tient sans problème.
Le vol dos ne demande que très peu de correction à la profondeur. Je tente même un passage dos assez bas dans l’axe de piste. Pas de souci.

Par contre, malgré les couleurs vives de l’Extra, le temps gris rend le contraste très mauvais. Il faut de la concentration lorsque l’avion s’éloigne un peu trop du pilote.
Lors d’enchaînements de plusieurs tonneaux, il arrive de ne plus voir dans quel sens vol l’avion. Dangereux…

Je vol donc très proche de moi et je me débrouille pour que l’arrière plan soit le plus souvent composé des forêts qui peuplent les collines qui entourent le Val de Ruz.

Après 7 minutes de vol, je me pose sans problème mais je redécolle presque aussitôt pour profiter de l’avion encore quelques instant.

Je réalise finalement une nouvelle approche afin de poser l’Extra. Ce n’est de loin pas un warbird mais l’avion demande tout de même un brin de vitesse et un filet de gaz pour l’approche. Si ces deux paramètres sont respectés, il n’y aura pas de souci pour l’atterrissage. Dans le cas contraire, une vitesse trop lente ou une approche gaz plein réduit, risque de rendre le touché assez périlleux et les chances sont grandes de voire alors le train d’atterrissage, malgré sa solidité, s’arracher de son support à cause d’un choc trop rude ! (et je parle en connaissance de cause…)

Mais rien de tout cela aujourd’hui. Une nouvelle fois, sur un filet de gaz, l’Extra 300 pose doucement ses roues dans le gazon mouillé avant de s’arrêter.

_MG_7360little

Il est temps maintenant de nettoyer et de sécher l’avion avant de le charger dans la voiture.

A peine le temps de quitter le terrain et la pluie se remet à tomber. Joli timing…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.