Jeudi 6h40,
En déjeunant, ce matin, je me suis rendu compte, en jetant un oeil à l’extérieur, qu’il n’y avait pas de vent et que le temps était plutôt clément.
La météo de ce mois de mai ressemble vraiment à une catastrophe. Le soleil se faisant franchement rare, je suis bien décidé à profiter du moindre de ses rayons.
En ce jeudi matin, je prends donc la décision d’emporter avec moi l’Ultimate et le Super Zoom afin de voler durant cette trêve météo.
Le soleil pointe déjà le bout de son nez depuis un moment lorsque j’arrive au terrain. L’Ultimate et très vite prêt au vol car il suffit de fixer et de brancher l’accu pour que l’avion prenne vie.
L’herbe est mouillée et je sais d’avance qu’il faudra nettoyer et sécher l’avion après les vols.
C’est parti pour le roulage et le décollage sans problème sur un tiers des gaz. Le vol est sympa et la stabilité de ce biplan est toujours impressionnante.
Je crois que j’ai passé une bonne partie de mon vol sur le dos de manière à reconnaître la fine dose de commande à piquer nécessaire à le maintenir dans cette position.
Un petit entrainement au vol tranche. Figure pour laquelle je suis encore incapable de trouver le bon mélange entre la profondeur, la dérive et les ailerons pour conserver une belle ligne de vol.
L’avion entre systématiquement dans un virage tranche dans le coté de son aile supérieur et pivote sur son axe de roulis de manière à finir sur le dos… Il y a encore du travail !!!
Au bout de 7 minutes, l’alarme de ma télécommande me rappelle qu’il faut songer à atterrir. Pas de problème avec cet avion qui pourrait presque venir se poser dans mes mains.
Comme prévu, je devrai passer plusieurs minutes à nettoyer le gazon collé un peu partout et notamment vider les pantalons de roues…
Le Super Zoom a pris le relais pour un vol beaucoup plus calme mais tout aussi destiné à l’entrainement à l’acrobatie.
Le vol étant plus lent et les commandes moins mordantes que celles de l’Ultimate, les figures sont moins rapides et les corrections plus faciles.
L’avion étant constitué de mousse je me permets des choses que je rechigne à réaliser avec d’autres avions. Les passages très bas, au raz de la piste et sur le dos s’enchaînent.
Les erreurs sont assez faciles à corriger avec le Super Zoom.
Je dois dire que le temps est beau mais, la température n’étant que de 5°C, mes doigts commencent donc à sérieusement souffrir.
Au bout de 8 à 9 minutes de vol, afin de ne pas trop solliciter l’accu et comme mes pouces gelés ressentent de moins en moins le sticks de la télécommande, (un comble pour la fin du mois de mai !) je viens me poser à mes pieds. Le Super Zoom est un avion d’entraînement sans stress qui permet d’aiguiser ses réactions et ses réflexes.
