Nouvel envol pour le Starlet et LS-8 Revival !

Samedi 14h00,

Le temps semble clément et la force du vent est retombée quelque peu. Je profite de cette fenêtre météo pour me rendre sur le terrain avec le Starlet et un ancien planeur remis au goût du jour : Le LS-8 de Graupner.

Le LS-8 est un planeur maquette de 2m50 d’envergure qui m’avait été offert il y a presque une dizaine d’année !
Peu habitué à ce genre de plume ,j’avais profité de ses caractéristiques de vol de pente à quelques reprises seulement.

Planeur assez fin, il lui faut de la vitesse et une belle pente bien exposée au vent pour pouvoir le savourer.
Le manque d’occasion de le faire voler en avait fait un attrape-poussière au fond du garage.
Il y quatre ans, j’avais équipé le LS-8 d’une motorisation lui permettant de prendre de l’altitude par ses propres moyens mais n’étant pas encore passé au 2.4GHz, j’avais eu beaucoup de souci de tops radios…
Par peur de définitivement le casser, je l’avais fait hiberné, depuis, dans le garage.
Il m’a suffit de faire un peu de rangement pour en avoir pitié. J’ai donc pris la décision de le ressortir et de l’équiper correctement d’un récepteur HoTT de Graupner et d’un accu Lipo 3S.

En cet après-midi ensoleillé (fait rare en ce mois de mai 2013) et après l’avoir monté, le LS-8 est donc prêt pour un nouveau vol inaugural.

La brise est bien présente et c’est nez au vent et plein gaz que je propulse le LS-8 dans l’azure.
Un bon point, il part parfaitement dans l’axe et grimpe avec une pente raisonnable.

Je prend de l’altitude tout en tentant de contrer les rafales de vent qui tentent de le chahuter.
Le planeur, malgré ses petites surfaces de contrôle et ses faibles de débattements, semblent suffisamment réactif.

Je suis maintenant à une altitude raisonnable. Je coupe le moteur et je laisse le planeur me montrer son comportement.
Je remarque tout de suite qu’une vitesse de vol élevée lui fait garder son altitude mais qu’il résulte du moindre ralentissement une perte de hauteur importante. Il faut toutefois avouer que les conditions ne sont pas idéales ! Le vent souffle de manière soutenue et ne permet pas au LS-8 d’aller chercher la pompe qui lui ferait regagner ce qu’il perd moteur coupé ! Mes talents de gratteurs sont également très loin d’être excellent et
Pas de thermique, pas de pente. Je suis condamné à remettre régulièrement les gaz pour remonter.
Les virages sont tout de même jolis. Ils s’engagent aux ailerons et à la dérive et se maintiennent à la dérive et en contrant légèrement au ailerons. Le looping passe sans problème mais j’avoue n’avoir pas tenté le tonneau qui devrait prendre une peu de temps pour accomplir sa rotation.

Je reste plus de 10 minutes en vol et je décide de tenter une approche. Je coupe tout est procède à une descente plutôt rapide jusqu’à une dizaine de mètres. Le planeur, aidé par sa vitesse conserve son altitude dans la phase vent arrière. Par contre, je suis obligé de remettre un filet de gaz jusqu’à ce que le planeur soit dans l’axe de piste car je sens qu’il perd trop rapidement de l’altitude dans le dernier virage. Le bout de piste est atteint.
Je monte les ailerons à l’aide du mixage aérofrein et le LS-8 perd se qui lui reste d’altitude. Il vient frotter le gazon un peu vite mais s’arrête finalement sans encombre.

Le planeur vol parfaitement lorsqu’il conserve de la vitesse mais s’enfonce brutalement si il est freiné.
Le bruit de sifflement des ailes en vol est sympa et donne un aspect particulier durant les phases de prise de vitesse. Il faudra le tester à nouveau par temps un peu plus calme ou carrément du haut d’une belle pente.

J’ai à nouveau hésité à monter le Starlet pour son troisième vol tant le vent s’était à nouveau levé.
Mais une accalmie m’a convaincu. Après les contrôle d’usage, Il est fin prêt pour un nouveau vol.

Je décolle avec la course des gaz limitée à 50%. Pas de souci pour l’envol de ce bel oiseau. Cette fois, le vent est beaucoup moins fort et me permet même de réaliser un tonneau pour me rendre compte de la réactivité des commandes.
Je procède également à quelques tests de prise d’altitude plein gaz. La puissance est au rendez-vous et il grimpe presque à la verticale !
Je profite de l’avion une dizaine de minutes dans un temps bien plus calme que lors de ses deux premiers vols.
Le comportement est toujours très sain malgré le vent.

L’approche est toutefois perturbée par ce vent de travers toujours non-négligeable. Je passe au dessus de la piste un première fois et procède à mon circuit d’approche. Je prend soin de ne pas prendre trop de distance car le vent me déporterait trop. Le Starlet approche correctement mais un peu vite et je coupe tout une fois au dessus de la piste. Il pose ses roues et l’amortissement fonctionne encore une fois avec merveille.
Par contre, le débattement de la roulette de queue étant un peu juste, je ne parviens pas à l’empêcher de se mettre nez au vent et il rebondi sur son train droit avant de s’arrêter définitivement.
Plus de peur que de mal. Le Starlet rentre au hangar alors que le vent, qui s’était calmé lors du vol, redouble et se fait soudain plus méchant. Je le remercie d’avoir attendu que je sois posé…