Mercredi fin d’après-midi.
Un petit coup d’oeil par la fenêtre et je suis décidé à sortir l’Albatros ainsi que le Super Zoom pour quelques vols de fin d’après-midi.
Le vent est presque nul. Idéal pour la légèreté de l’Albatros.
En fait de fin d’après-midi, je devrais plutôt dire début de nuit, tant l’obscurité survient rapidement en cette fin d’année.
C’est donc bien après que le soleil se soit couché que j’étais à pied d’oeuvre pour faire décoller le petit Fokker.
Il manquait le récepteur dans le fuselage et j’ai donc perdu de précieuses minutes de luminosité pour refaire le branchement.
Malgré tout, j’ai pris le temps indispensabe pour faire un contrôle rigoureux du fonctionnement de l’ensemble.
Tout à l’air de jouer et c’est dans une nuit naissante que le beau biplan a pris l’air.
Un vol sans histoire d’environ 7 minutes.
L’avion est très réactif. Peut-être trop.
Il faudra sérieusement penser à augmenter l’exponentiel sur la profondeur et les ailerons.
Il faut dire que la surface du panneau de profondeur est énorme et rend l’avion très vif sur cet axe.
L’approche est courte et facile. Je laisse l’avion descendre nez en bas et j’arrondi avant le contact.
Seule les grosse roues amorties touchent le sol. Laissant la queue flotter encore quelques instants.
Comme sur le grandeur, il n’y a pas de roulette de queue et le patin arrière n’est pas entraîné par la commande de dérive.
Il est donc difficile de diriger l’avion lorsqu’il roule. Il faut le mettre dans le bon axe et attendre que le frottement fasse le reste.
Après un bel atterrissage, le pilote qui a le nez au vent pendant le vol, est descendu de sa monture et est allé boire une boisson chaude.
Le Super Zoom a pris la relève pour quelques vols que je pourrais qualifier de nocturne.
La visibilité étant devenue presque nulle, je suis décidé à poser.