Stearman, Wedell Williams et Bücker Jungmann

Dimanche matin,

Un joli soleil automnal et un temps calme font de ce dimanche matin un moment idéal pour quelques vols.

Le gazon fraîchement coupé de notre piste d’Engollon sèche au soleil. Mais les brins d’herbes risquent bien de se retrouver collés en nombres sur les ailes et les fuselages de mes avions.

Ce matin, j’ai apporté le Stearman, le Wedell Willams et le Bücker Jungmann.

Une première séance de vol a été effectuée avec le Boeing PT-17 Stearman. Un joli petit biplan de la marque Eflite. Avec ses 1,10 mètre, le Stearman et tout petit mais vol comme un charme. J’ai placé la caméra sur l’aile supérieur lors du premier vol.

Boeing PT-17 Stearman

Une petite vidéo tournée à l’occasion :

Après avoir rigidifié une nouvelle fois les trains d’atterrissage du Wedell Williams, il était temps de refaire voler ce bel avion. Facile au décollage et durant le vol, il est par contre un peu plus chaud lors de l’atterrissage.

Le montage est facile puisque qu’il suffit d’assembler l’aile sur le fuselage à l’aide de deux vis nylon.
Lors de ma dernière sortie j’avais testé un centrage un peu plus arrière qui avait semble t’il réglé le problème de basculement à l’atterrissage. Un léger déplacement de l’accu 6S 4500 vers l’arrière avait facilité le retour au sol.

C’est donc après avoir testé toutes les gouvernes que je me lance sur la piste.
Les pantalons de roues sont remontées au maximum pour minimiser les frottements avec l’herbe.
Au bout d’une vingtaine de mètres, le Wedell prend l’air sans problème.
Je m’amuse pendant 6 à 7 minutes en multipliant les passages plein gaz au raz de la piste et les virages serrés. La stabilité de l’avion est excellente et la traction apportée par l’hélice bien présente.

Le moment de l’atterrissage approche et je fais une belle boucle en réduisant les gaz.
Je viens de loin. Mais pas assez. Malgré la réduction des gaz, la vitesse est trop élevée et l’altitude encore trop importante.
La vitesse en vol est assez importante et il faut faire avec lors de l’attéro.

Je remets les gaz et refais un circuit.

Nouvelle approche. C’est mieux. L’avion est plus bas. Mais je trouve que le vitesse est encore un peu trop importante. Je risque d’abîmer ces fichus trains encore une fois.

J’ai le temps… Je remets les gaz et refais un circuit.

Je casse la vitesse et l’altitude en réduisant un peu plus les gaz. Cette fois l’avion n’est qu’a quelques mètres de hauteur en début de piste. Ca se présente bien. La vitesse diminue, je tire la profondeur pour refuser la piste. Je coupe tout.
L’avion passe devant moi bien à plat et chatouille le sol une première fois.
Il pose une nouvelle fois se deux roues et roule sur le gazon. Je tire doucement la profondeur pour qu’il ne remonte pas brusquement et la roulette de queue se pose à son tour.
Magnifique !! C’est le meilleur atterrissage que j’ai fait avec cet avion.

Wedell Williams de Black Horse

Pour me détendre, j’ai ensuite effectué plusieurs vols avec le Bücker.
Biplan très léger et très rassurant. Il permet de s’amuser en vol et est, je trouve, vraiment facile à poser.
Lors d’un des trois vols, j’ai placé la caméra sous le fuselage.

S’en ai suivi une longue séance de nettoyage. Le gazon mouillé étant venu se répandre sous les ailes.

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