Vols du soir pour le PC-9 et le P-38

Mardi début de soirée.

Après plusieurs jours de pluie et de vent, cette journée fut assez belle.
Aux alentours de 17h, j’ai chargé la voiture avec le PC-9 et le P-38.

Le vent est faible mais comme toujours orienté de travers par rapport à l’axe de piste.
Le soleil va bientôt se coucher et de longues ombres s’allongent sur le sol.

Le montage du PC-9 ne prend que quelques minutes.
Après les contrôles d’usage, je le place en bout de piste.
Il s’agit ici seulement de son 5ème vol.

Je met les gaz et l’avion décolle au bout de quelques dizaines de mètres.
Je rentre les trains et engage le premier virage. En observant l’avion, je vois que les trains d’ailes ne sont pas rentrés, pourtant l’interrupteur est bien dans la bonne position.
Je bascule une nouvelle fois l’interrupteur et le train avant sors aussitôt.
Je tente une nouvelle fois de les rétracter mais seul le train avant fontionne.

Je décide de poser immédiatement. Une approche correcte et le PC-9 vient toucher le sol. Il roule sur quelques mètres à peine avant de s’immobiliser.

Je retourne l’avion et tente une nouvelle fois de rentrer les trains. Le train arrière ne veut rien savoir.
La cause du problème est vite dénichée.
Le train gauche est verrouillé de manière trop ferme. J’ai du le débloquer à la main pour qu’il rentre.
Je détends d’un demi-millimètre la tringle qui l’actionne et le tour est joué.
Contrôle de fonctionnement. Cette fois, tout va bien.

Je me replace en bout de piste et je redécolle. Cette fois, les trains se retractent normalement.
C’est un avion vraiment sympa à piloter. Les trajectoires sont fluides et la stabilité est excellente. Je ne ressens que très peu la brise.

Après six minutes lors de ce deuxième vol, je décide de me poser.
Contrairement au premier vol, il m’a fallu trois approches afin de poser correctement l’oiseau.
J’ai toujours tendance à remonter lors de l’approche finale ce qui me force à toucher théoriquement le sol beaucoup trop loin. Il va falloir corriger cela en se forçant à garder une pente de descente constante…

Finalement, le PC-9 parvient à atterrir sans problème.

Pour profiter au maximum des derniers rayons, j’ai lançé plusieurs fois le P-38 en mousse. Un avion qui vol parfaitement et qui permet de réellement se détendre.
Avec ses 1,40 mètres d’envergure, il reste relativement stable en vol.

L’herbe du terrain et les hélices assez grandes ne permettent pas d’utiliser les trains lors des décollages et des atterrissages c’est pourquoi il se pose sur ventre…

Si vous avez toujours voulu effectuer un vol en P-38, voici une vidéo réalisée lors de cette fin de journée avec une caméra embarquée :

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