PC-9 et Thunderbolt

dimanche matin,

Le temps est parfait pour un nouveau vol d’essai du PC-9.
La profondeur est réglée suite au premier vol de vendredi soir et les tringles de trains d’atterrissage ont été tendues de 1 à 2mm de manière à verrouiller parfaitement les roues.

J’ai également embarqué dans la voiture, le P-47 Thunderbolt ainsi que le Taylorcraft.

En arrivant sur la piste et après avoir déchargé la voiture, je m’attèle au montage du PC-9. Il suffit de brancher les 2 accus 4S 4500 en série, et ensuite de visser l’aile au fuselage. Allumage. On sort les trains et je vais déposer le Pilatus en début de piste.
Le vent est très faible et comme d’habitude légèrement de travers.
Je contrôle plusieurs fois le fonctionnement des gouvernes.
Je décide de voler, cette fois-ci, avec les grands débattements.

Encore un peu stressé par ce nouvel avion, je respire un grand coup et je mets progressivement les gaz. L’hélice 15×8 et le moteur AXI 4130/16 tire l’avion vers l’avant et contrairement à vendredi, l’avion décolle en à peine 10 mètres de roulage.

Il grimpe avec une belle pente et s’éloigne du sol. Pas de décrochage, pas de mauvais comportement. Tout va bien.

Je me rends compte que cet avion est vraiment très sain et plutôt rassurant lorsqu’il est en vol !
Je me permets cette fois, quelques tonneaux et autres looping en gardant toutefois une altitude de sécurité.

Après 6 minutes de vol, je me place dans l’axe de piste pour atterrir. J’aimerais mesurer ce qui reste d’énergie dans mes accus.

L’approche est vraiment facile et l’avion se laisse soutenir à la profondeur. J’avais presque oublié que je volais avec les grands débattements mais l’avion reste malgré tout gérable et même simple à amener au bord de piste. Seule la vitesse est je trouve assez élevée et même moteur coupé, l’hélice semble encore tracter l’avion !

Je fais presque un arrondi parfait et l’avion pose ses roues sur le gazon.
J’ai malheureusement le réflexe que j’ai avec mes avions à trains classique et je tire la profondeur alors qu’il s’agit ici d’un tricycle.
Le PC-9 remonte et vole encore sur une distance de 5 à 6 mètres. Oupsss. Il a encore assez de vitesse pour que je fasse un nouvel arrondi avant qu’il ne se pose définitivement. Mission réussie.

Je fais rouler l’avion jusqu’à moi et je mesure les accus. Il reste 45% dans les deux 4S… C’est décidé, je redécolle.

Encore un décollage réussi. Le vol l’est tout autant. C’est vraiment un plaisir voir évoluer cet avion dans le ciel bleu.

L’atterrissage se passe bien mais l’avion rebondi tout de même avant de se poser définitivement.

Je regrette presque de n’avoir qu’un jeu d’accus pour cet avion.

Pilatus PC-9 de Seagull Models

Le P-47 a ensuite pris le relais pour quelques vols.
Lors du premier atterrissage, le chasseur a frôlé le gazon et…. a perdu la roue droite. Je tire la profondeur et je penche l’avion sur la gauche de manière à poser la roue gauche en premier. Ca marche. L’avion se pose et le train sans roue vient frotter la terre sans casse !!!
Ces roues sont décidément capricieuses. Il faut que je place un système de verrouillage sur les axes de roues pour éviter ce genre de problèmes « gênants » à l’avenir.

Un peu de travail sur les trains et l’avion est prêt pour un nouveau vol.
J’ai placé la petite caméra sur le cockpit pour le deuxième vol.

Republic P-47 Thunderbolt de Seagull Models

Voici la vidéo du deuxième vol :

J’ai fini la matinée par quelques vols avec le Taylorcraft. Un avion très vif comparativement aux deux derniers avions.

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