F4U Corsair et Ryan ST-55

Dimanche 10h30,

Une faible brise, une température agréable et un ciel bleu. Voilà l’état de la météo au dessus de notre piste ce dimanche.

Il est temps de sortir le Corsair pour un nouveau vol.
Faire entrer les 2 accus 5s/5000mAh dans le nez du fuselage est la plus grosse et la plus fastidieuse partie de l’assemblage de l’avion.
Il faut les connecter en série et bien les caler. Ceci fait, il ne reste plus qu’à fixer l’aile et brancher l’accu de réception afin de sortir les trains d’atterrissage.

L’avion est campé sur ses roues et je peux tester le bon fonctionnement de toutes les commandes. Tout semble en ordre et je connecte les deux accus de propulsion au contrôleur.

Les dix cellules sont comptées et je peux aligner le Corsair sur la piste. Le vent souffle légèrement de travers mais principalement de face.

Je tire sur la profondeur et je mets les gaz. L’avion roule maintenant à bonne vitesse et je relâche la profondeur afin de ne pas l’arracher trop vite du sol.

Au bout de quelques secondes, je tire à nouveau et l’avion décolle sans souci.
Je rentre les trains dans le premier virage.
Je me détends et j’enchaîne les passages et les montées.
Les tonneaux passent rapidement et ils sont visuellement très réalistes. L’avion a vraiment fier allure et le son dégagé par l’hélice tripale est top.

Je vole ainsi jusqu’à franchir la barrière des cinq minutes et je décide de me poser afin de pouvoir réaliser un second vol.

Je sors les trains en phase vent arrière et je réduis les gaz. L’avion vole encore un peu trop vite et je me résous à refaire une approche.
Je replace le Corsair en finale et cette fois, je suis situé un peu moins haut.
J’ai sorti la moitié des volets et je sens que l’avion plane très bien lorsque je réduis les gaz.
Attention au décrochage avant que celui-ci ne survienne sans crier gare.

Je fais attention de ne pas toucher les plans de maïs qui sont très hauts en ce moment.
Je vois l’ombre de l’avion passer cet obstacle et j’arrondis après avoir perdu deux mètres d’altitude.
L’avion se pose sans encombre. Oufff… Le dernier warbird que j’ai fait voler avait brutalement percuté la planète…

Rien de tout cela avec le Corsair qui semble bien plus tolérant aux basses vitesses que ne l’était le P-38.

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J’ai encore assez d’énergie pour revoler et je replace l’avion dans l’axe de piste.

Cette fois, le décollage sera nettement plus scabreux.
Après avoir frôler le décrochage en arrachant un peu trop vite l’avion du sol tout rentre dans l’ordre et je grimpe plein gaz vers le ciel.

Je pourrai refaire une approche bien dosée et me poser de la même manière que lors du premier vol.

Le Corsair remonte la piste fièrement et vient se ranger pour quelques photographies.

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Il est temps de sortir le Ryan ST-55. Un avion de 1,80 mètres bien moins stressant que le Corsair.

Assemblage, contrôle et décollage.

L’avion se comporte comme un charme. Il est, certes, moins stable que le Corsair dans la brise mais sa facilité de pilotage et sa vivacité en font un avion très agréable à piloter.

Je ferai également deux vols avec le Ryan avant de le poser définitivement.

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Comme l’été ne semble pas vouloir tirer sa révérence, il faut profiter au maximum de ce répit avant une chute des températures.

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