Jeudi 11h00,
Encore une très belle journée qui se profile.
La température est déjà élevée et un vent faible souffle dans l’axe de piste.
Conditions idéales pour réaliser quelques vols avec le PC-9, le Little Toni ainsi qu’avec l’Aquila 2.
Le premier à prendre son envol sera le PC-9 de Seagull Model.
L’avion a été contrôlé et ses accus rechargés. Il est donc fin prêt pour le décollage.
Je contrôle une dernière fois le bon fonctionnement des gouvernes et je mets les gaz.
Le PC-9 a tendance à tirer sur la droite mais un contrôle à la direction permet de facilement corriger ce défaut.
Au bout d’une cinquantaine de mètres, une sollicitation sur la commande de profondeur allège l’avion et il décolle sans problème.
Je rentre les trains dans le premier virage et je prends un peu d’altitude.
Les trajectoires sont tendues et l’avion est très précis. Le Pilatus est docile mais vole vite.
Je réalise un joli vol d’environ 8 minutes avant de me placer en finale.
A la première tentative, je sens que l’altitude et la vitesse n’y sont pas et je retourne dans la phase vent arrière.
Le second essai sera le bon. L’avion réalise une belle approche et sitôt les blés qui bordent la piste passés, les gaz sont réduis de manière à poser l’avion en douceur.
Au bout de quelques mètres de ralentissement, je peux faire demi-tour et remonter la piste.
Le Little Toni est le suivant sur la liste.
Avion de course un peu plus vif que le Pilatus, il ne demande qu’à quitter le sol à la moindre mise des gaz.
Malgré son envergure d’environ 1m60, il est assez léger et permet de voler assez vite.
Les passages bas plein gaz suivis de belles montées à la verticale sont un régal.
Il ne manque que les pylônes de Reno pour que le vol soit réaliste.
Pour poser le Little Toni, il faut venir d’assez loin afin de casser un peu le badin de l’avion.
La réduction des gaz a un effet presque immédiat sur l’altitude et il faut savamment doser la puissance pour moduler la hauteur et la vitesse de l’avion.
A la fin d’une belle approche , l’avion se pose en ayant conservé une certaine vitesse mais c’est une réussite et tout se passe bien.
Après avoir assemblé l’Aquila 2, et pour finir, je réaliserai une belle série de vols avec ce planeur docile et très agréable à piloter.
Une très belle matinée de vol.