Lundi 10h00,
Un jour de congé bienvenu. Le temps est très gris mais sec et le vent est presque nul.
Je décide de sortir une nouvelle fois Skidoo, le P-38 de 2m10 de la marque VQ Model.
Les vols de ce warbird ont souvent été ponctués de petits problèmes dûs aux trains d’atterrissages le plus souvent.
Mais depuis quelques temps et après travail sur ces derniers, il semble que les soucis aient disparus.
Nous allons contrôler cela lors de ce vol.
L’assemblage est plutôt fastidieux. Il faut assembler les deux extrémités des ailes et les visser.
Il faut ensuite brancher les tringles des volets.
Je peux ensuite brancher l’accus de réception. Le P-38 prend vie. Je contrôle tout d’abords le bon fonctionnement de toute les surfaces de contrôle.
Avec 8kg, le Lightning pèse son poids et un problème en vol signifierait à coup sûr la destruction du modèle.
L’avion est retourné sur son support et il me suffit ensuite de brancher les deux contrôleurs pour que les deux moteurs soient opérationnels.
Tout est en ordre et les moteurs sont synchronisés.
Je déplace le P-38 en bout de piste. En le soulevant, je vérifie à deux reprises que les trains rentrent et surtout se déploient correctement.
Encore une fois tout est en ordre et le vent est toujours très faible.
Je mets lentement les gaz et dirige l’avion de manière à le garder dans l’axe de piste.
Les premiers mètres sont un peu fastidieux mais à mesure que je m’approche de la commande plein gaz, l’avion reste bien droit et bien centré.
Au bout des deux tiers de la piste, je tire sur la profondeur de plus en plus et le P-38 s’arrache du sol.
Je suis plein gaz et je laisse l’avion grimper.
En même temps que je rentre les trains, j’effectue mon premier virage. Tout est en ordre et l’avion est maintenant à une altitude sécurisante.
Je me détends et je réalise quelques tonneaux qui passent facilement mais assez lentement. Le vol est sympa et l’avion est très stable.
Le temps passe et je me rends compte que 7 minutes se sont déjà écoulées.
Le vent souffle très légèrement du nord. Je décide donc de réaliser une approche par le sud.
Je passe au dessus de moi et je sors les trains. Je retiens mon souffle. Un, deux, trois… Ils sont tous sortis.
Après avoir perdu de la vitesse, je sors les volets à moitié et je réduis les gaz.
Tout semblent bien se présenter. J’effectue un large virage au bout duquel je laisse plonger le P-38 vers la piste en corrigeant un peu son axe.
Je suis un peu sur le bord de piste mais cela reste raisonnable. Je réduis encore les gaz.
L’avion s’approche du sol un peu vite, je tire et j’arrondi. Le P-38 obéi docilement et plane un moment à 20 centimètres du sol.
Je coupe tout et après avoir quelque peu cabré il pose ses roues de poutres sur le gazon suivies par le train avant.
L’avion se rapprochant du bord de piste, je l’éloigne en donnant du pied. Au bout de quelques mètres, le P-38 est immobile sur la piste.
Magnifique.
Au moment même ou je me rapproche de l’avion, la pluie commence à tomber… en quelques secondes elle tombe même très fort.
J’ai juste le temps de me mettre à couvert et de déposer l’avion sous l’abri de notre terrain afin de le démonter et de le nettoyer au sec.
Nouvelle mission réussie pour le P-38.