Dimanche 17h00,
Après plus de deux semaines de temps incertain, le soleil est enfin de retour.
J’ai juste une petite heure et demi pour réaliser quelques vols de fin d’après-midi.
Un vent thermique souffle de manière soutenu en changeant sans cesse de direction.
J’assemble tout d’abords de le Big Excel. Son poids et son envergure le rendent très tolérant aux rafales.
Le vol se passe très bien. Je suis même parvenu à spiraler et à gagner de l’altitude aux côtés de deux rapaces, bien meilleur que moi à ce jeu là.
Le champs rempli de colza semble créer de belles ascendances.
L’atterrissage se passe bien avec un léger virage sur la fin de la glissade à cause du fort vent de travers.
J’ai emporté le Spitfire qui fera un vol sans problème.
Il se fait un peu chahuter dans le vent mais sa réactivité le rend bien manoeuvrable et me permet de contrer le changement intempestif de trajectoire.
Une approche en crabe et un bel atterrissage viennent clôturer ce vol réussi.
Je regarde la manche à air qui ne semble pas se calmer.
Je décide tout de même d’assembler l’Extra 300 qui n’a pas volé depuis plusieurs semaines.
Ceci fait, je me prépare à lutter contre vent en mettant un peu d’ailerons contre le vent durant le décollage.
L’Extra est docile et bien motorisé. Il ne lui faut que quelques dizaines de mètres pour prendre l’air.
Je profites du voltigeur pendant plusieurs minutes.
Afin de me poser une première fois, je réalise une première approche mais l’avion est trop haut est je refait une boucle.
La seconde tentative sera la bonne. Sur un filet de gaz, l’avion pose ses roues sur le gazon.
Je redécolle immédiatement afin de refaire un vol suivi d’un deuxième atterrissage réussi.
Après avoir posé les roues de l’Extra 300 pour le troisième fois, je décide de stopper la séance et de rentrer les avions au « hangar ».
