Dimanche 14h00,
Après une bonne semaine enneigée, le soleil est de retour depuis ce matin. La pluie de la journée de hier a chassé la majorité de la couche de neige présente dans le Val de Ruz.
Je décide d’en profiter et de sortir le Piper Cub, la Caravelle ainsi que le P-38 en mousse que j’ai remis en fonction ce matin.
L’absence temporaire de vent m’incite à assembler le Piper afin de voler en priorité avec cet avion.
Son poids et son aile haute en font un avion assez sensible au vent de travers.
Après l’assemblage, je contrôle que toute les gouvernes sont en ordres et je vérifie le sens de leurs mouvements.
Tout est en ordre. Le moteur semble en pleine forme.
J’aligne le Piper sur la piste. Le terrain est trempé et presque boueux.
Je mets les gaz gentiment. Je suis plein cabré et je laisse la Piper prendre de la vitesse.
Je corrige la direction et je relâche lentement la profondeur.
Encore quelques mètres et le Piper s’envole.
Il s’agit d’un avion qui vole relativement vite. Je réduis les gaz et je profite du Piper.
L’avion a déjà beaucoup vécu et accuse quelques défauts d’entoilage mais qui ne semblent pas nuire aux caractéristiques de vol.
Après plusieurs minutes de vol, je me pose sans problème et je mesure la tension de la batterie de propulsion.
Il reste 55% de capacité. Je repars donc pour un nouveau décollage et un nouveau vol.
Le second atterrissage se passe tout aussi bien.
Les premiers vols de l’année pour cet avion se sont plutôt bien passé.
Le Piper est par contre couvert de boue. Il va falloir nettoyer tout cela.
Il est temps de tester le P-38 en mousse.
Cet avion n’a pas volé depuis plusieurs mois. Il me tarde de voir si il a conservé ses belles caractéristiques de vol.
Il s’agit d’un avion d’environ 140cm d’envergure de la marque LanXiang. Un nom qui fleur bon l’Asie.
Je possède ce P-38 depuis plusieurs année et il s’est toujours comporté comme un charme.
Ses petites roues restent dans leurs baies et je lance le P-38 dans les airs à la main.
Un peu de trim à piquer et le P-38 se retrouve sur des rails.
La capacité de cet avion à planer est impressionnante.
Au bout de 8 minutes, il est temps de rentrer sur le plancher des vaches. L’atterrissage est très facile malgré le vent qui se lève et qui souffle maintenant assez fort.
Ce vent ne m’empêche pas d’assembler la Caravelle qui est un avion très réactif et très manoeuvrant dans le vent.
Son nouvel accu lui confère une puissance accrue.
Le décollage se fait presque face au vent. C’est une formalité et la Caravelle est déjà entrain de grimper dans l’azure.
Il suffit de mettre les gaz pour pouvoir grimper à la verticale. Je réaliserai plusieurs vols avec la Caravelle.
Le vent rend les phases d’atterrissages un peu scabreuse. Mais tout se passe à chaque fois sans problème.
Lors des derniers vols, j’ai fixé la caméra à côté du cockpit.
Voici la vidéo réalisée lors de cette séance :
L’année 2015 commence bien.