Mardi 6h45 et 17h15,
Juste avant le travail, je décide, ce matin, de sortir le Taylorcraft et le Typhoon pour réaliser quelques vols matinaux.
Le temps est légèrement nuageux mais le vent est presque nul. Conditions idéales pour le Taylorcraft de E-Flite qui n’était pas sorti depuis longtemps.
D’une envergure de 1m10, l’avion voyage entièrement assemblé dans le coffre de la voiture. Branchement de l’accu et c’est parti.
Je décolle depuis la route bordant la piste car la taille de l’avion et les petits pantalons de roues ne me permettent pas de prendre l’air depuis la piste.
Après quelques mètres de roulage, le Taylorcraft est en l’air. Il se comporte très sainement et je profite de faire du rase-mottes au dessus des champs de blés.
L’avion est très vif et je me permets quelques acrobaties.
L’atterrissage n’est pas très compliqué. La difficulté provient surtout du fait que le chemin me servant de piste n’est pas très large…
Mais tout se passe bien et le petit avion rentre au « hangar » sans problème.
Le Typhoon prend la suite du Taylorcraft. Il demande un peu de temps pour l’assemblage. Stab et ailes sont arrimés au fuselage et l’accu est placée sous la verrière.
Je n’ai le temps que pour une seule batterie et je lance donc le planeur sans plus tarder, moteur plein gaz.
Joli vol au lever du soleil. Les nuages perturbent un peu le contraste et je reste à une altitude moyenne afin de garder le Typhoon bien en vue.
Le gazon est trempé de rosée et l’atterrissage se fait dans une gerbe d’eau car les brins d’herbes assez hauts viennent déposer leur chargement de liquide sur la surface des ailes.
Après ce vol, je me décide à me rendre au travail.
A 17h00, ma famille n’étant pas encore rentrée, je ne résiste pas à la tentation de retourner à la piste avec le Typhoon afin de réaliser encore 3 vols.
Le temps est très nuageux et de gros cumulus sombres annonce un bel orage.
Mais pour l’heure le vent est très faible et je profite encore une petite heure de ce répit.
Le Typhoon ayant terminé ses vols, je sors encore du coffre de la voiture, le Klemm 35 qui avait réalisé son vol inaugural il y peu.
Entre-temps, j’ai pu travailler sur l’inclinaison des trains d’atterrissage et ainsi corriger le principal défaut de l’avion. Les pantalons de roues ont été modifiés pour s’adapter à la nouvelle inclinaison des roues.
Après montage de l’avion, je vérifie qu’il peut maintenant rouler sur le gazon. C’est le cas.
Plein cabré, le Klemm reste sur ses roues sans basculer sur le nez.
Après cet essai concluant, j’aligne l’avion au centre de la piste et je décolle, cette fois, sans problème.
Je pourrai réaliser plusieurs décollages avec plusieurs atterrissages réussis sans que l’avion ne passe sur le nez.
Un vrai plaisir.
Une journée de travail encadrée par de jolis vols. Parfait.
Il est temps, maintenant, de rentrer.