Dimanche 13h00,
Le soleil a décidé de montrer le bout de ses rayons et il réchauffe agréablement le Val-de-Ruz.
La température frise les 12 degrés. Un vent léger mais frais souffle de travers et notre piste a un petit air de début de saison en ce dimanche.
Pour fêter le soleil, j’ai emporté la Little Toni et le Bücker Jungmann.
Après avoir déchargé la voiture, je peux assister aux vols d’une Alouette III de plus de 25kg.
Les collègues du club sont effectivement déjà là et profitent également de cette belle journée.
Le Little Toni est très rapidement monté.
Mise sous tension et tests des fonctions. Tout semble en ordre. Le Little Toni est prêt pour son décollage.
Je mets progressivement les gaz et l’avion prend de la vitesse. Le vent qui souffle de travers m’oblige à corriger de manière importante la trajectoire au sol.
Au bout de quelques mètres, l’avion décolle.
Il prend rapidement de la vitesse et c’est plein gaz que j’effectue mon premier virage et mon premier passage.
Un petit problème apparaît toutefois. Les gaz ne semblent pas être progressifs ! Les gaz ne sont réduit que lorsque je passe par la zone mi-course de la télécommande !
La course des gaz n’est donc surement pas calibrée !! Mais cela ne me gène pas outre-mesure et je décide de continuer le vol.
L’avion demande un peu de trim aux ailerons mets vol parfaitement. Le racer file comme le vent !
Le vol durera un peu prêt 6 minutes.
Je me place ensuite assez loin et je réalise deux boucles de 360° afin de perdre de l’altitude.
En sortant de le deuxième boucle, l’altitude me paraît bonne et je laisse l’avion se placer en finale.
Il perd de l’altitude. Je remets un peu de gaz et je cabre quelque peu l’avion.
Un arrondi un peu sec me place à une hauteur correcte et le Little Toni touche le sol. Au bout de quelques mètres, l’avion est stoppé.
Joli vol !
Le Little Toni est prêt pour rentrer au « hangar ».
Avant cela, je calibre la course des gaz.
L’avion est éteint. Mise plein gaz sur le stick de la télécommande.
Allumage de l’avion attente de l’initialisation et je rabats le stick des gaz vers le minimum.
La course et calibrée.
C’est au tour du Bücker de prendre l’air.
Biplan de 1,40 mètre d’envergure, il beaucoup plus docile et facile à piloter que le précédent racer.
Je décolle sans grand problème et effectue deux vols. Les atterrissages sont facilités par la légèreté de l’avion qui peut presque planer avant de toucher le sol.
Sur cet avion, les tonneaux sont étonnement difficiles à passer. Il doit y avoir un problème de réglage de différentiels aux ailerons. Il faudra investiguer cela.
Les vols se terminent avec le Super Zoom 4D qui se défend très bien dans le vent !
Cette belle journée était bienvenue.
Serait-ce déjà le printemps ?