Samedi 11h30,
Le temps est calme mais très gris. La pluie s’annonce pour cet après-midi.
Il serait donc dommage de perdre ces heures presque sans vent alors que la tempête nous guette.
Je charge le Stolp Starlet 2400 de Graupner dans la voiture et parce qu’il ne prend pas de place, le Dogfighter l’accompagne.
Une fois arrivé sur le terrain, je remarque qu’une légère brise souffle de travers.
Mais il n’y a vraiment pas de quoi avoir peur, le Starlet a déjà volé dans des conditions bien pire et est rentré au « hangar » en une pièce…
Je m’attelle donc au montage de ce bel avion et au bout d’une dizaine de minutes, l’avion est prêt et est mis sous tension.
Je contrôle plusieurs fois les gouvernes et leurs sens de fonctionnement. Tout semble OK. Je vérifie que les deux accus de propulsion sont au meilleur de leur forme et sont chargés.
Tout est OK. Je pousse l’avion en début de piste et je procède à un dernier contrôle avant de mettre progressivement les gaz.
L’avion part bien droit et je dois à peine maintenir l’empennage au sol à l’aide de la commande de profondeur. Au bout de quelques dizaines de mètres, je contre légèrement à la direction pour le maintenir dans l’axe et je tire un brin sur la profondeur. L’avion décolle de manière très réaliste et suit une belle pente de montée.
Le décollage survient en général juste après que la commande des gaz ait atteint la mi-course.
Je me place à une altitude de sécurité et je retourne l’avion qui demande, sur le dos, une bonne action à piquer. La rotation est assez lente mais on sens que l’avion est sûr.
La mise plein gaz permet de grimper à la verticale.
Un retournement et je pique vers le sol. J’entends l’air qui vient faire vibrer les haubans. Je redresse et, dans un virage, je reviens dans l’axe de piste.
L’avion passe au dessus de moi et je pourrait presque deviner l’air réjoui de Gunther, le pilote…
Je vol ainsi pendant près de 5 minutes et je me place ensuite en finale pour me poser. Je ne ralenti pas trop l’avion mais le faible vent facilite le maintient dans l’axe.
J’arrondi au bon moment et les trains amortissent efficacement le contact avec le sol.
L’avion roule en déviant un peu sur la gauche et j’ai beau contrer à la dérive sur la droite, il ne veut rien savoir.
Mais il reste tout de même sur le gazon et il me suffit de remonter la piste au moteur pour revenir vers moi.
Je fait une rapide mesure de la tension de l’accu. Il reste 45% dans chacun des 5S/5000. Je décide de redécoller pour un vol un peu plus court.
Cet avion est mon premier « petit gros » mais je ne regrette pas mon achat. C’est un vrai plaisir à piloter. Il a fier allure en vol avec cette forme d’aile particulière.
Il est déjà temps de se poser et je procède de la même manière qu’au premier vol mais j’arrive cette fois de l’autre coté de la piste. Le posé est très doux et cette fois, le Starlet roule parfaitement dans l’axe et s’arrête après une cinquantaine de mètres.
Deux vols de plus à l’actif du Starlet 2400.
Pour me détendre, Le Dogfighter est là et piaffe d’impatience de prendre l’air.
Je teste à cette occasion le lancé par la verrière à deux reprises. Cela ne me convient qu’à moitié. J’ai l’impression que le lancé par le bas me laisse encore moins de temps pour reprendre les commandes avant un éventuel crash au « décollage ». Mais tout se passe bien et je pose plusieurs fois le petit racer sans encombre.
Une belle séance de vol malgré un temps très gris et presque sombre. L’après midi, les premières gouttes feront leur apparition…
