Vol inaugural du Dogfighter de Multiplex

Mercredi 17h00,

Il y a une semaine, j’ai reçu un paquet contenant un nouveau venu : Le Dogfighter de Multiplex.
Le Dogfighter est un avion de défoulement dont les dimensions sont très réduites. En effet, son envergure n’est que de 882mm.
Pour motoriser ce petit racer, j’ai choisi de sélectionner les éléments de manière à le rendre rapide mais sans que l’avion ne soit incontrôlable.
Le moteur est un O.S. OMA 3820 de 1200kV.
Le contrôleur Epower ECO V2 me permet de passer 60A.
L’accu sera un 3S/2200mAh. Et l’hélice choisie pour les premiers tests sera un APC 9×9.

Tout pleins fais, le Dogfighter pèse en l’état 870 grammes. D’après Ecalc, la puissance délivrée devrait avoisiner les 470W/kg. Plus que suffisant !

La version intégralement blanche ne plaisait pas. C’est pourquoi j’ai entrepris de peindre ce nouvel oiseau de manière personnelle mais tout en respectant un certain esprit Warbird.

Après une bonne semaine de travail, le petit racer est finalement prêt pour son premier vol.
L’avion est équilibré, les gouvernes ont été réglées avec les débattements préconisés par Multiplex.

_MG_9068little

Quelques modifications ont été apportées à l’avion lors de la construction.
La première est la mise en fonction de la dérive. Certains disent qu’elle est tout à fait inutile mais je vais en juger par moi-même. Un servo a donc été ajouté pour cette fonction.
L’option a été prévue par Multiplex. Autant en profiter.

La deuxième est l’ajout d’un jonc de carbone de 5mm entre les deux parties en plastique supportant le moteur et que l’on colle de part et d’autre du fuselage avant son assemblage.
Des dizaines de personnes se plaignent de vibrations dues à la fixation du moteur. Le moteur est effectivement fixé à l’extrémité de ces deux supports mais seule la colle maintient les autres extrémités des pièces plastiques contre l’intérieur du fuselage.
Cette modification sert à annuler toute vibration qui pourrait avoir lieu à l’autre bout du support moteur en les plaquant contres les parois.

Il faut signaler également que cela ne coûte rien d’équilibrer son hélice et que la plupart des gens qui se plaignent ont certainement comme source de vibration principale une hélice mal équilibrée et qui, a 10’000 tours par minutes, danse la java à l’avant de l’avion.
Donc un passage sur l’équilibreur et une vingtaine de minutes de travail permettent d’annuler presque toute source de vibration et cela garanti la durée de vie des roulements du moteur.

Cela dit, il est temps de mettre cette petite mousse en fonction.

L’avion étant petit, nul besoin d’un quelconque montage. Il voyage assemblé dans la voiture.
On insère l’accu et le Dogfighter est fin prêt.

LE VOL :

Il est temps de faire prendre l’air à ce petit chasseur.
La seule manière de le mettre dans son élément et de le lancer face au vent en ayant pris soin de mettre les gaz.

La prise en main n’est pas évidente. Deux trous pour les doigts auraient été bienvenus. Le poids sur l’avant n’est pas facile à compenser et on appuie trop sur les bords d’attaque de l’aile à mon goût. Je testerai plus tard le lancé par la verrière…
Mais après avoir contrôlé encore une fois les gouvernes, je le lance avec une pente ascendante.
Le Dogfighter part légèrement sur l’aile gauche mais je redresse sans souci et il prend rapidement de l’altitude. Il grimpe même relativement vite je dois calmer ses ardeurs en réduisant les gaz.
Les ailerons ne demandent pas d’ajustement de trim mais sont trop réactifs. La profondeur est à corriger. L’avion est franchement cabreur et après quelques crans de trim à piquer, tout rentre dans l’ordre.

L’avion vol effectivement assez vite mais il est réellement très stable. La réactivité aux ailerons est vraiment trop importante et je décide de me poser afin de mettre un peu plus d’expo sur cet axe. Un atterrissage sans problème. L’hélice 9×9 n’est repliable et il faut arriver en léchant le sol pour éviter de la taper si d’aventure elle n’était pas positionnée correctement.
Le Dogfighter glisse sur le gazon et je règle l’exponentiel sur 50% sur les ailerons et 30% sur la profondeur.

Je relance l’avion. Cette fois, le pilotage est plus doux. Les trajectoires sont amples et les passages pleins gaz au raz des pâquerettes sont un vrai plaisir.
Je n’ai pas les moyens de mesurer la vitesse mais j’estime qu’il vol à la même vitesse que mon Cavallino.

Toute les figures d’acrobatie passent sans souci. Le tonneau est un peu brutal. Il ne faut pas donner trop de roulis pour réaliser une belle figure.
Le tonneau à facettes passe également grâce à l’action de la dérive qui ne semble pas si inutile que ça.

Après 6 minutes de vol, je décide de me poser afin de changer d’accu.

_MG_9047little

Le second vol est du même acabit. Je joue avec ce nouvel oiseau pendant plusieurs minutes.
Sa livrée argentée le rend bien visible dans ce ciel bleu immaculé. Pas un nuage ne vient perturber le décor et le soleil assez bas illumine l’avion.
Seules les approches face à moi d’assez loin rendent l’avion difficile à distinguer.

Il est temps de me poser un nouvel fois afin de contrôler l’accu.
Il reste 20% dans le 3S/2200mAh après 6 minutes 30 de vol. Je pense que l’avion supporterait le poids d’un 2650mAh… à voir.

_MG_9066little

Les vols suivants ont été réalisés avec le Bandit qui ne demandait qu’à montrer ce dont il était capable également.

_MG_9070little

Le vent tombe lentement sur le Val de Ruz et les atterrissages sont une formalités avec le Bandit.

Il me reste encore un accu à « vider », je redécolle donc et termine la séance par un joli vol.

_MG_9071little

Résultats concluants pour le Dogfighter et vols réussis pour le Bandit.

Une très belle fin d’après-midi.

2 thoughts on “Vol inaugural du Dogfighter de Multiplex

  1. Bonjour,
    Il est pas mal peint ton DogFighter. Félicitations
    Je viens aussi de m’acheter un DogFighet et malheureusement pour moi, ça s’est assez mal terminé au premier décollage.
    Lancé avec un peu de pente, il a fait 3 mètres et est tombé comme une pierre à la verticale, nez vers le bas !
    2 choses que j’ai faites « hors specs’ : j’ai utilisé un controleur 20A au lieu du 40A avec le kit tuning et je n’ai pas mis les 4 vis sur le support moteur (les vis de réglages piqué/anti-couple).
    J’ai du mal à croire que ces deux éléments puissent empêcher un avion de voler ! Mais je me trompe peut être.

    1. Hello Jean-Luc,

      Tout d’abord, désolé pour le délai de réponse.
      Ton message est passé entre les gouttes…

      Désolé pour ta mésaventure.
      Mon Dogfighter ne m’a jamais fait de traîtrise lors du lancement.
      Je le tiens en arrière de l’aile en le soutenant le plus près possible du centre de gravité.
      Je mets plein gaz et je ne le lance pas trop fort avec une légère pente ascendante.
      Il part en général comme sur un rail.

      En ce qui te concerne, le contrôleur de 20A est un peu limite effectivement. (Je suis en 3S mais on peut voler en 4S avec ce bolide et les pointes de courant dépassent les 50A.)
      Si le courant réclamé par le moteur dépasse de beaucoup les 20A, (et c’est sûrement le cas !!) il se peut que le contrôleur coupe l’alim du moteur pour se protéger. D’où la chute de l’avion.
      Le réglage de l’anticouple peut aider lors du lancement de l’avion.
      Tout les points sont importants car le lancement de ce genre d’avion est une « phase critique » du vol !!! ;-))

      Merci pour ton passage sur mon blog.

      Joyeuses fêtes de fin d’année.

      A+

      Dominique

Répondre à Luc Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.