Jeudi 6h45,
Voilà un petit moment que je voulais tester les nouveaux accus de la Caravelle.
Ce matin, le temps est calme et sec. J’ai quelques instants pour me rendre sur notre piste et monter la Caravelle.
La température est à la baisse et le thermomètre n’indique que 8°C. L’été s’éloigne peu à peu…
Les ailes sont assemblées au fuselage et l’accus est inséré dans le nez de l’avion.
J’ai fait l’acquisition de deux nouveau accus. L’un est un classique nano-tech 4S/4500 35/70C.
L’autre est un Dualsky 4S/4450 GT-S 45C.
Le prix du Dualsky est le double du nano-tech.
Je ne vais pas avoir une indication sur la longévité de ces deux accus dans le temps directement après le premier vol mais il sera intéressant de vérifier lequel des deux lâche en premier… Est-ce que le prix indique la qualité ? A voir.
Avant les vols d’essai, j’ai rééquilibré l’avion avec ces deux nouvelles batteries.
Pour l’heure, la Caravelle est fin prête et déjà ses roues font gicler la rosée importante déposée sur le gazon.
En quelques dizaines de mètres, l’avion décolle et j’effectue mon premier virage.
La Caravelle de Graupner est le genre d’avion avec lequel on se sent tout de suite en confiance.
En pilotant cet oiseau de 1m80, on sent tout de suite que quelque chose est différent.
Stable, facile, agile malgré sa taille respectable, la Caravelle n’est pas piégeuse.
Je teste donc mes nouvelles batteries en modulant les périodes plein gaz et les moments plus calme.
La Caravelle est en pleine forme. La puissance est largement suffisante et l’avion grimpe à la verticale sur une bonne distance avec de faiblir.
Le vol dur environ 7 minutes et je me prépare pour l’approche.
Un dernier virage sur l’aile et je coupe les gaz en laissant juste ce qu’il faut pour doser la pente de descente.
L’avion arrive en début de piste et je le cabre quelque peu.
Je coupe tout.
Après avoir plané sans problème, j’arrondi encore un peu et il touche le sol sans aucun signe de choc.
Atterrissage parfait.
Il faut dire que cet avion permet de se poser avec une facilité déconcertante par temps calme.
Voilà la Caravelle sur le sol. L’eau ruisselle des ailes. Un petit coup de chiffon et je redécolle pour un nouveau vol.
Les traces de roulage sont bien visible sur le gazon détrempé.
Le nettoyage et le séchage de l’avion prend toujours un peu de temps mais ces vols matinaux sont toujours un plaisir.
La suite au prochain épisode…